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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
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11 avril 2022

Le MP14 en essais sur la ligne 11

Coup double sur la ligne 11 : le nouvel atelier de maintenance de Rosny sous Bois ouvre ses portes et entre lui-même en phase de prise en main par les équipes... avec le premier élément MP14 à conduite classique. Néanmoins, il en faudra 37 pour assurer le plan de transport de la ligne et éliminer les MP59. Néanmoins, n'écartons pas totalement l'hypothèse d'une mise en service avec quelques exemplaires de ces vénérables rames si le rythme de livraison n'augmente pas.

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La première rame MP14 avec conducteurs en formation 5 caisses dans le nouvel atelier de Rosny : un changement de taille par rapport aux installations souterraines des plus étriquées dans l'arrière-gare des Lilas. (cliché Ile de France Mobilités)

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2 avril 2022

RATP : le - potelet - provisoire qui dure

Il fleurit de plus en plus et a tendance à devenir de nature persistante. Sur les lignes de bus exploitées par la RATP, l'arrêt provisoire est de plus en plus fréquent, pour des raisons différentes que nous allons illustrer :

  • des travaux sur voirie ;
  • des modifications d'itinéraires ou d'implantation des arrêts ;
  • des réaménagement de la voirie.

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Paris - Place de l'Etoile - 8 mai 2021 - Déviation d'itinéraire des lignes 22 et 52 en direction de la gare Saint Lazare et de l'Opéra par l'avenue Hoche au lieu de l'avenue de Friedland, en raison des travaux de prolongement du RER E. L'arrêt provisoire de la RATP est des plus sommaires : il arrive fréquemment que le drapeau circulaire soit cassé. L'information est limitée, les voyageurs perdant l'annonce du temps d'attente (du moins en principe compte tenu d'un fonctionnement aléatoire). © transportparis

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Saint Ouen - Boulevard Victor Hugo - 5 mars 2022 - Deuxième cas avec l'achèvement des travaux de prolongement de la ligne 14 à Saint Ouen, le boulevard a retrouvé sa linéarité. En revanche, l'aménagement définitif des arrêts tarde à venir, 14 mois après l'ouverture de l'extension. Les voyageurs des lignes 66, 173, 274 et 341 doivent toujours se contenter de potelets provisoires et devront faire preuve d'un peu plus de patience pour l'installation d'un abri et d'une information en temps réel du trafic. © transportparis

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Colombes - Rue du Bournard - 10 décembre 2021 - Troisième cas : le couloir autrefois réservé aux autobus entre la gare et l'église de Colombes sur cette rue est désormais affecté aux cyclistes. L'espace d'attente des voyageurs est particulièrement précaire et bien évidemment mal informé, inaccessible et pas forcément visible au premier coup d'oeil. On voit également sur ce cliché que la voie réservée aux bus dans le sens inverse a également été affectée aux vélos. Il est vrai que les lignes167, 304 et 378 ici concernées sont d'intérêt très secondaire avec une fréquentation confidentielle ! Résultat, les autobus se retrouvent dans la circulation générale... © transportparis

17 mars 2022

Décorer un métro : un exercice de styles

Certes, les goûts et les couleurs sont un sujet délicat car soumis à une bonne dose de subjectivité. La blancheur - souvent grisonnante - du métro parisien a déjà été l'occasion de nombreuses discussions. Les partis pris depuis le début des années 1990 amènent à effacer une partie des évolutions architecturales du réseau, en particulier une grande partie des travaux de modernisation réalisés à partir des années 1950, pour revenir aux principes originels, avec toutefois quelques latitudes par rapport à la réalité historique (en particulier sur l'ancien Nord-Sud).

Dans ce nouveau dossier, transportparis vous propose de voyager le chapitre de l'histoire du métro parisien consacré à la décoration du réseau, sujet qui suscite de nombreux commentaires : nous allons prendre un peu de hauteur et effectuer quelques comparaisons parmi un panel de réalisations dans d'autres grandes villes européennes, qui combinent souvent de façon plus équilibrée qu'à Paris le respect des considérations historiques et une incarnation de l'évolution de l'architecture et de l'esthétique du moment. Bref, faire vivre le réseau au rythme de son époque ?

12 mars 2022

Inquiétudes sur les livraisons de matériel roulant

C'est la conséquence de commandes passées auprès d'un seul fournisseur. A force de garnir son carnet de commandes, le risque est de devoir composer avec un industriel en position de force qui peut dicter son rythme à ses clients.

Commençons par le RER : après tout de même 3 appels d'offres, Alstom a fini par remporter le marché du RERng, et avait mis en doute la capacité de CAF à produire en temps donné les 255 rames commandées. Objectivement, la réserve n'était pas forcément infondée si le marché avait dû être exécuté sur le seul site de Bagnères de Bigorre. Mais en annonçant de l'ordre de 2 ans de retard une fois la production engagée, l'argument ne manque a posteriori pas de sel. Pas encore d'informations concernant le MI20, qui est encore en phase d'études de conception industrielle. En revanche, le rythme de rénovation des MI84 n'est pas vraiment au niveau attendu. 

Au passage, l'opération sur les MI2N de la RATP, confiée à CAF, est elle aussi à la traine : le premier élément se fait attendre (et évidemment les 42 autres unités...).

On descend dans le métro : le rythme de livraison des MP14 semble donner des sueurs froides à la RATP car de celui-ci dépend non seulement l'augmentation de capacité de la ligne 14 et l'exploitation du prolongement à Orly, de la ligne 11 à Rosny sous Bois, mais aussi l'automatisation de la ligne 4 et la modernisation de la ligne 6. L'hypothèse émise par transportparis d'une ouverture l'année prochaine du prolongement de la ligne 11 avec des MP59 semble prendre un peu plus de corps, même si le premier train MP14CC a effectué ses premiers essais.

Evidemment, le marché de fourniture des nouveaux Citadis destinés à T1 devra être surveillé de près. Même chose pour le MF19... et pour les rames du Grand Paris Express.

L'Ile de France n'est pas une exception : faut-il évoquer l'embourbement d'Alstom dans la modernisation de la ligne 1 du métro de Lille, additionnant une importante dérive du coût du projet et plusieurs années de retard ? A Lyon, l'automatisation de la ligne B du métro de Lyon accuse déjà plusieurs mois de retard : la mise au point des équipements et des nouvelles rames MPL16 semble patiner un peu. Ce n'est pas au niveau de la crise lilloise, mais le signal n'est pas très rassurant.

 

1 février 2022

A quand une information multimodale ?

Une illustration presque caricaturale, aux limites du périmètre actuellement du ressort de la RATP.

Ces écrans sont désormais familiers des utilisateurs des lignes exploitées par cet opérateur : ils donnnent une information synthétique lisible rapidement. Cependant, plus de 10 ans après leur apparition dans les stations de RER, de métro, de tramways et aux principaux terminus d'autobus, le compte n'y est pas. Démonstration avec cet exemple sur la partie ouest du RER A, justement aux limites des domaines des différents opérateurs en surface.

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Saint Germain en Laye - 18 décembre 2021 - Seule est donnée l'information sur la correspondance avec l'autobus 259 pour Nanterre Université (Anatole France). En revanche, le réseau urbain de Saint Germain en Laye et la dizaine de lignes en correspondance ne sont pas mentionnées. Pour un samedi, la fréquence du 259 est tout de même un peu juste... © transportparis

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Rueil-Malmaison - 22 décembre 2021 - Même situation dans cette gare, où les lignes 1 (vers Saint Germain en Laye), 27 (vers La Celle Saint Cloud), B (vers Sartrouville) et 467 (vers le pont de Sèvres, pourtant en co-exploitation RATP-Transdev) ne sont pas indiquées. On remarque au passage les fréquences contrastées : la ligne 367 est bien servi alors qu'elle dessert essentiellement des zones d'entreprise, alors que les parcours beaucoup plus urbains des lignes 158, 241 et 244 subissent des intervalles de plus de 15 minutes ! © transportparis

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Rueil-Malmaison - 22 décembre 2021 - Cet écran donne rapidement la tendance du trafic sur les réseaux RER et métro... mais aucune information sur les lignes H, J, K, L, N, P, R et U de Transilien exploitées par la SNCF. © transportparis

Pourtant, côté SNCF, on peut souligner des progrès avec le déploiement d'écrans donnant des informations sur la situation des réseaux ferrés exploités par la RATP. Il reste encore des progrès - importants - à accomplir avec les lignes de bus de la communauté Optile, selon l'importance de ces réseaux. Ce devrait être un des éléments clés dans la mise en oeuvre des nouveaux contrats après appels d'offre. Mais plus largement, l'uniformisation de l'information des voyageurs devrait être gérée directement par Ile de France Mobilités en réduisant les marges de manoeuvre des opérateurs : les écrans RATP, en dépit de leurs qualités notamment visuelles, en donnent un parfait exemple.

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La Défense - 18 janvier 2022 - Information plus complète sur cet écran à l'entrée de la gare SNCF de La Défense puisqu'on y retrouve des informations sur l'ensemble des lignes et même celles de la RATP. En revanche, il faudrait reproduire le visuel proposé par la RATP donnant d'un seul coup d'oeil l'ensemble des lignes avec une barre de texte alternante dans le tiers inférieur de l'écran. © transportparis

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30 janvier 2022

Nation : le flop de la rénovation

Il y a un peu plus de 4 ans, la RATP choisissait le projet architectural pour la rénovation de la station Nation du RER A, la plus ancienne de la ligne, ouverte en décembre 1969. Et depuis... rien, hormis la fermeture par des palissades provisoires des sièges particuliers, surnommés confessionnaux.

Grâce à l'AUT Ile de France, on apprend que finalement, le projet est abandonné car considéré techniquement irréalisable. Autant de temps pour s'en apercevoir, c'est quand même inquiétant, d'autant plus que d'autres sites sont officiellement en chantier mais avec des travaux qui font du sur-place.

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Station Nation - 25 septembre 2020 - La grande voûte a besoin d'un coup de jeune et les structures métalliques ne sont plus totalement nécessaires depuis l'abandon des anciens panneaux d'annonce des gares desservies. Des sièges dits provisoires sont installés devant les assises historiques fermées. Il va manifestement falloir encore patienter... © transportparis

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Le projet  retenu en 2018 et finalement abandonné : apparemment, la création d'arceaux sur la voûte y compris au-dessus des voies est l'une des causes principales du renoncement. (image Explorations Architecture)

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Le projet alors écarté reviendra-t-il ? Pour l'instant, ce n'est pas certain. Il était cependant un peu plus chaleureux que le lauréat, transformant la station en igloo géant. Le maintien du rouge, signature de la gare depuis 1969 et couleur de la ligne A, était un marqueur fort de ce projet classé deuxième. (image Richez Associés)

A la station Charles de Gaulle - Etoile, hormis la dépose des cadres publicitaires de la voûte et l'amorce d'un des couloirs de correspondance vers le métro, le voyageur ne constate aucune évolution en près de 4 ans aussi de travaux.

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Station Charles de Gaulle Etoile - 8 juin 2021 - Depuis près de 4 ans, les quais de la station sont en travaux, avec une largeur réduite. C'est tout de même bien long. Quant à la voûte, depuis le cliché, une bande blanche centrale commence à apparaître. © transportparis

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Le projet de rénovation supprime les bancs en marbre de la version originale de la gare datant de 1970. On note aussi la couleur rouge en cohérence avec l'identité de la ligne. Cependant, le voyageur ne constate aucune amélioration réelle depuis 4 ans... (image Agence RFR)

En revanche, Auber commence à dévoiler sa nouvelle allure, mais compte tenu des délais de réalisation démesurément longs, il y aura d'emblée des reprises à effectuer, notamment au niveau des sols, les carrelages montrant très rapidement leurs limites et leur qualité manifestement assez moyenne.  Quant au carrossage, il faudra surveiller la qualité des fixations, révélant déjà leurs limites.

Si on ajoute à ces constats les récentes réalisations de nouvelles stations de métro sur la ligne 4 et la ligne 14, ou encore le chantier lui aussi sans fin de la gare de Nanterre-Ville (sur lequel nous reviendrons prochainement), il y a matière à s'interroger non seulement sur les choix architecturaux mais aussi sur la compétence en matière de maîtrise d'ouvrage de la RATP pour suivre efficacement les chantiers et limiter les désagréments pour les voyageurs, les grands oubliés de cette affaire. Dit autrement, il y a sérieusement besoin de resserrer les boulons !

Et la crise sanitaire n'est pas l'excuse universelle pour se dédouaner...

13 janvier 2022

La ligne 4 à Bagneux

Enfin ! Un peu plus de 20 ans pour prolonger la ligne 4 du métro, la seule (avec la ligne 2) qui n'avait jamais évolué depuis son ouverture : c'est en effet en juin 2001 que débuta la concertation préalable sur son extension au sud de Paris, et il fallut attendre 12 ans pour qu'elle franchisse le périphérique pour atteindre, en mars 2013, la mairie de Montrouge. Alors que les essais débutaient sur cette courte section, se déroulait l'enquête publique relative à la seconde phase du projet vers Bagneux. Après environ 6 ans de travaux, elle a été inaugurée en présence du Premier ministre : la période est propice aux symboles politiques...

Cette extension de 1,8 km dessert une première station Barbara, à proximité du cimetière parisien de Bagneux, au droit de l'avenue Marx Dormoy, assurant la correspondance avec les lignes 128 Porte d'Orléans - Robinson et 323 Issy Val de Seine - Ivry Gambetta. Cette station est profonde à environ 30 m sous sol. L'accès principal s'effectue en rez-de-chaussée d'un immeuble en construction. Le nouveau terminus baptisé Lucie Aubrac dispose de 3 voies à quai et en arrière-gare, et se termine par un centre de dépannage des trains.

Le tracé est assez sinueux et les courbes à l'entrée nord de chacune des stations sont assez serrées, franchies à 35 km/h. La circulation des rames n'est pas très rapide : entre Mairie de Montrouge et Barbara, l'ancien terminus n'a pas été totalement déposé et les rames ne se lancent qu'après avoir dégagé les appareils de voie. Bref, une section neuve avec un tracé conçu à l'ancienne.

La décoration des nouvelles stations est extrêmement sobre : tout est blanc avec des panneaux métalliques ondulés perforés. Les finitions sont moins mauvaises que lors de l'ouverture du prolongement de la ligne 14 à Saint Ouen, mais ce n'est tout de même pas brillant. Les quais de la station Lucie Aubrac sont encombrés de palissades, dans l'attente de l'ouverture de la correspondance avec la ligne 15 : il s'agit de la trémie des futurs escaliers et ascenseurs. Il ressort une impression de nudité des stations, dont les murs sont dépourvus des traditionnels supports publicitaires. Seuls les quelques sièges apportent un peu de couleur. La signalétique est encore provisoire, fixées par des cordons en plastique en attendant les équipements définitifs.

Autre élément qui surprend beaucoup pour une réalisation moderne : la mécanisation partielle des cheminements verticaux, qui, à Barbara comme à Lucie Aubrac, sont à sens unique.

Le prolongement réalisé diffère de celui initialement envisagé voici près d'un siècle dans le plan de desserte de la banlieue en 1929, qui passait sous la RN20 jusqu'au carrefour de la Vache Noire à Arcueil. Il se situe un peu plus au sud de celui-ci, mais aussi à l'ouest de ce grand axe : il en résulte une adaptation du réseau d'autobus avec la réalisation d'un crochet pour proposer la correspondance... qui n'est pas fameuse puisque les arrêts sont situés à environ 300 m de l'accès à la station. Il faut espérer qu'à la fin des travaux d'urbanisme, la situation sera améliorée, car pour l'instant, il faut avoir une bonne vue pour repérer le fléchage des correspondances vers un arrêt qui ne s'appelle pas Lucie Aubrac mais Martyrs de la Résistance.

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Montrouge - Station Barbara - 13 janvier 2022 - Décoration simplissime pour cette station à grande profondeur : s'il y a des ascenseurs de grande capacité pour aller de la salle des recettes à la mezzanine, l'accès aux quais n'est possible qu'avec des escaliers fixes ou de petits ascenseurs. Les escaliers mécaniques ne sont utilisés qu'en sortie. Pour l'instant, rien n'évoque l'artiste dont la station emprunte le nom de scène. La signalétique est provisoire. Pour ce premier jour, il y avait pas mal de photographes ! © transportparis

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Bagneux - Station Lucie Aubrac - 13 janvier 2022 - L'accès à la station est assez imposant : le M installé sur le place supporte des portraits de la résistante. La station est quasiment sous le niveau de la place, et bénéficie d'un éclairage en partie naturel. Sur les quais, des palissades semblent cacher les réserves pour la correspondance future. La signalétique est aussi provisoire et aucun cadre publicitaire n'est prévu. © transportparis

Pour les habitants de Bagneux, le métro se rapproche en desservant la pointe nord de la commune. Cependant la majorité de la population devra encore prendre l'autobus pour le rejoindre, mais ce prolongement pourrait aussi avoir un effet redistributif du trafic entre la ligne 4 et le RER B.

Il n'y a pas d'autre prolongement envisagé à ce stade de la ligne 4. L'arrière-gare est orientée vers le sud-ouest, suivant l'avenue Henri Barbusse. En revanche, la station Lucie Aubrac changera d'envergure lors la mise en service de la première section de la ligne 15 entre Pont de Sèvres et Noisy-Champs.

Prochaine extension du métro, elle aussi attendue de longue date : la ligne 12 jusqu'à la mairie d'Aubervilliers, toujours en MF67. D'ailleurs, dans la période récente, ce devrait être l'inauguration d'un prolongement avec le matériel le plus ancien. Dans les années 1970, l'arrivée de la ligne 8 à Maisons-Alfort puis Créteil avait eu lieu avec du matériel de - seulement - 36 ans. La ligne 10 avait atteint Boulogne en 1980 avec des MA52 de 28 ans, tout comme les MP59 de la ligne 1 prolongée à La Défense en 1992. Qu'en sera-t-il pour la ligne 11 l'année prochaine ? Un nouveau record en vue ?

8 janvier 2022

T1 : un bogie de plus pour le Citadis

En proposant aux franciliens de choisir le design des futures rames Citadis destinées d'abord à T1, les images révèlent une caractéristique du matériel, qui confirme l'évolution de la gamme d'Alstom vers plus de modularité.

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 Les trois propositions de design de la face avant des nouvelles rames. (documents Alstom)

Comme à Nantes, Alstom propose une rame dont les bogies extrêmes sont situés sous les postes de conduite : cette disposition était apparue d'abord à Strasbourg, afin de créer une version compatible avec le gabarit dynamique des Eurotram déjà présents. Ainsi, les nouvelles rames commandées par Ile de France Mobilités comprennent 4 bogies - et non 3 - sur une longueur de 32 mètres. Une disposition qu'on retrouve sur d'autres produits européens, comme l'Avenio chez Siemens ou le ForCity Alfa chez Skoda. En principe, si cette disposition coûte un peu plus cher (un bogie de plus à construire et maintenir), elle réduit la charge à l'essieu. Il faut aussi espérer que l'insertion en courbe soit améliorée à la fois pour réduire l'usure de la voie (la version actuelle génère beaucoup d'usure ondulatoire)... et la vitesse d'inscription en courbe.

15 décembre 2021

Des autocars à la place d'autobus

Certaines lignes semi-directes exploitées par la RATP ont troqué leurs autobus (généralement des Mercedes Citaro) pour des autocars. Le choix est étonnant : ces véhicules sont dotés de soutes à bagages, peu utiles pour un service malgré tout d'agglomération et tant leur accessibilité que leurs conditions d'échanges ne sont pas véritablement adaptées à cet usage. Les 3 marches d'accès sont une régression par rapport aux autobus à plancher bas et la prise en charge d'un fauteuil roulant s'avère beaucoup plus difficile. L'accès par une porte à un seul vantail ne change pas grand-chose par rapport aux autres lignes puisque la demi-porte avant est condamnée sur le réseau parisien, mais dans la durée, cela restera un handicap. Seul avantage : ces véhicules peuvent circuler à 100 km/h et non plus à 70 km/h sur les parcours autoroutiers puisqu'ils n'autorisent pas le voyage debout.

C'est d'ailleurs à notre connaissance la première fois depuis l'immédiat après-guerre et les Chausson AP47 que la RATP exploite des autocars pour assurer des services urbains réguliers. Mais les temps - et les demandes - ont un peu changé depuis 1947...

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Paris - Boulevard Saint Jacques - 13 décembre 2021 - Les Citaro ont été remplacés par des Crossway plus à l'aise sur autoroute mais moins adaptés pour un service urbain. © transportparis

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Paris - Porte d'Orléans - 30 juillet 2021 - Autre ligne concernée par de changement de matériel roulant, la ligne 299 vers Morangis. L'accès par une simple porte et les 3 marches d'accès sur les sections urbaines devront tout de même être analysés dans la durée. © transportparis

14 décembre 2021

Bus RATP : les conversions se poursuivent

Parallèlement aux réceptions de Bluebus et de GX337 électriques, l'évolution de la motorisation des autobus pour s'affranchir du gasoil passe aussi par des solutions au gaz naturel ou au biogaz. A ce jour, les dépôts équipés pour les autobus électriques sont Belliard (ligne 40), Corentin (lignes 28, 59, 64, 67, 84, 88, 92, 94, 128, 188), Lagny (lignes 20, 29, 56, 69, 71, 72, 86), Les Lilas (lignes 96 et 115), Malakoff (ligne 126) tandis que débute l'équipement de celui de Pleyel (ligne 178). Pour les motorisations au gaz, Nanterre et Thiais rejoignent Créteil, site pionnier, ainsi que Bussy, Massy et Thiais dans la liste des sites équipés.

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Nanterre - Esplanade Patrice Chéreau - 10 décembre 2021 - Le Scania Citywide au gaz fait son arrivée dans les dépôts de Nanterre et de Thiais. Après le TVM à Thiais, c'est au tour du 304 de carburer au gaz avec des véhicules. © transportparis

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Choisy le Roi - Avenue Georges Halgout - 12 décembre 2021 - Le même matériel est aussi apparu sur le TVM en remplacement de Citaro (l'un d'eux apparaît à droite de ce cliché). Les véhicules mentionnent le cas échéant s'ils fonctionnent au gaz naturel ou au biométhane. © transportparis

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Arcueil - Carrefour de la Vache Noire - 7 novembre 2021 - Le dépôt de Massy a lui aussi commencé sa mue vers le gaz naturel : illustration avec la ligne 197 dotée de MAN Lion's City à la livrée bien sombre par un excès de noir sur le côté portes. © transportparis

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Massy-Palaiseau - Gare routière - 13 octobre 2021 - Tiens, les configurations à 2 portes n'ont pas totalement disparu : en atteste cet Urbanway lui aussi carburant au gaz naturel, sur la ligne 319. © transportparis

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