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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
27 juin 2023

T2 toujours en quête de capacité

La fréquentation de la ligne T2 reste très élevée : le développement du télétravail depuis 3 ans n’a que légèrement écrêté la pointe de fréquentation convergeant vers La Défense (surtout) et Issy-les-Moulineaux.  En 2019, environ 220 000 voyageurs empruntaient cette ligne. Si l’affluence a chuté du fait du développement du télétravail, la charge reste encore très élevée et les conditions de transport précaires.

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Suresnes -  5 avril 2023 - Sur cette section autorisée à 70 km/h, la géométrie de la voie présente des signes de fatigue que répercute l'architecture du Citadis qui s'y dandine plus qu'auparavant. Le verdissement naturel du ballast est probablement la conséquence d'un problème de drainage de la plateforme, à l'origine du phénomène. Il sera aussi temps de s'occuper de l'infrastructure, 26 ans après la transformation de la ligne. © transportparis

Une étude sur 3 scénarios

L’arrivée en 2025 de la ligne 15 au pont de Sèvres risque d’accroître à nouveau la fréquentation de T2 pour l’accès à La Défense en attendant le prolongement du métro, qui ne desservira que très médiocrement le quartier d’affaires compte tenu de l’échec du projet d’implantation de la station sous le centre commercial des Quatre Temps. Le projet d'une nouvelle station au sud de l'existante, sur le site de la Rose de Cherbourg, pour améliorer la correspondance T2 - métro 15, semble difficilement concrétisable étant donné l'exiguïté de l'emplacement.

Une étude est lancée pour évaluer les solutions d’augmentation de capacité sur T2 avec 3 scénarios :

  • Exploitation en UM3 (3 rames accouplées) au lieu d’UM2 ;
  • Exploitation en UM2 avec des rames de 43 m ;
  • Exploitation en UM2 avec des rames de 43 m et adoption du gabarit 2,65 m.

Les principaux points à analyser sont les suivants :

  • peut-on allonger les stations pour recevoir des rames de 86 m (UM2 de rames longues) à 100 m (UM3 de rames du format actuel) contre 65 m actuellement, voire envisager le déplacement de certaines stations pour disposer de l’espace nécessaire ;
  • les modifications au tiroir d’arrière-gare du pont de Bezons et à celui qui est envisagé à la porte de Versailles (en reculant la station actuelle) ;
  • les dépôts de Colombes et Issy-les-Moulineaux peuvent-ils gérer des rames plus longues ou plus nombreuses ?
  • l’alimentation électrique est-elle compatible avec ces scénarios ?
  • peut-on changer le gabarit pour admettre des rames plus larges de 25 cm ? L’étude s’intéressera en particulier sur les sections urbaines, puisque sur la section La Défense – Issy Val-de-Seine, les modifications porteraient « seulement » sur les quais et les supports de la ligne aérienne.

Cependant, les perspectives intègrent aussi une détente de l’intervalle à 4 minutes contre 3 min 30 actuellement (soit 2 passages par heure d’écart).

D'autres scénarios, d'autres leviers d'amélioration ?

L’exploitation en UM3 semble a priori assez peu probable : les travaux pour allonger les quais sont tout de même assez contraignants et pas toujours d’insertion aisée. En outre, ces rames plus longues dégageront donc plus lentement les courbes et carrefours. Enfin, il faudra trouver de la place pour loger 33 rames supplémentaires, soit près de 1100 m linéaires de capacité de remisage. Or les dépôts existants sont quasiment saturés. Le futur dépôt de Nanterre pour la section Ouest de T1 pourrait-il servir de complément ? Est-il seulement étudié en ce sens ? C’est peu probable.

L’étude n’envisage pas le scénario d’une exploitation avec des rames « monocorps » de 65 m de long : cette piste avait été envisagée voici une quinzaine d’années mais écartée car les industriels étaient encore prudents. Depuis, Siemens, CAF et même Alstom ont mis à leur catalogue des versions de très grande longueur de leurs plateformes de tramways. Mais les ateliers sont conçus pour gérer des unités de 32 m.

Par ailleurs, la dimension capacitaire ne peut être examinée sérieusement sans une analyse complète de l’exploitation de la ligne : transportparis y a déjà consacré une analyse, qu'on peut ainsi résumer : améliorer la priorité aux carrefours, créer la séquence de tourne-à-gauche dissociée sur les carrefours Belgique, Quatre-Chemins et A86, intersections barriérées à Saint-Cloud (pour supprimer la séquence à 20 km/h) et à l'échangeur A86.

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Colombes - Boulevard Charles de Gaulle - 3 juillet 2022 - Il faut viser juste pour essayer de prendre en photo un tramway sur ce site sans qu'il soit encombré. L'arrivée, par la droite du cliché, du maillon occidental de T1 risque de compliquer encore un peu plus l'exploitation si rien n'est fait pour réorganiser drastiquement l'important trafic routier. L'installation de barrières mobiles réduirait le temps de traversée du carrefour à l'heure de pointe. © transportparis

Il faudra aussi se pencher sur la conception de la section commune avec le maillon Ouest de T1 compte tenu de l'accumulation d'appareils de voie ralentissant la progression des rames, avec les deux convergences-divergences séparées de 400 m entre lesquelles se situe l'accès au dépôt de Colombes.

Enfin, il serait grand temps d’engager le renouvellement de la voie sur la partie La Défense – Issy : au printemps est apparu un ralentissement à 10 km/h sur une zone autorisée à 70 km/h entre la station Belvédère et la tête nord du tunnel de Suresnes. Plus largement, depuis la mise en service en 1997, plusieurs sections ont vu leur vitesse diminuer en guise de palliatif à ces désordres, d’autant plus perceptibles que le roulement des Citadis, surtout à haute vitesse, ne tolère guère les écarts. Ce sera d’ailleurs un point de vigilance dans l’hypothèse d’un nouveau matériel roulant, élargi bien évidemment aux conditions d’inscription en courbes sur les sections urbaines pour essayer de gagner encore un peu de temps.

Quant au matériel roulant, il faut rappeler que les Citadis 302 sont arrivés en 2002 sur la ligne. Ces rames sont donc arrivées à mi-vie. L’hypothèse d’une rénovation est donc aussi à envisager. Quant à l’arrivée de nouvelles rames sur T2, il faudra non seulement statuer sur leurs caractéristiques (et il faut espérer qu'on y gagne en qualité de roulement à vitesse élevée et en inscription en courbes) mais aussi  sur le devenir des 64 rames existantes (puisque 2 sont immobilisées suite à l’accident d’Issy-les-Moulineaux). Or ne voit guère se profiler de nouvelles réalisations… Tout au plus pourrions-nous suggérer de les réaffecter sur T5 et T6 converties au tramway…

Cependant, il ne faut pas exclure que cette étude n'aboutisse qu'au statu quo.

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Commentaires
R
Pour l'élargissement de la plateforme, c'est entre Puteaux et Faubourg de l'Arche que la difficulté serait maximale. Mais on a vu que le jeu n'en vaut pas la chandelle.<br /> <br /> Les accès voyageurs au T2 à La Défense, bien qu'améliorés il y a quelques années, sont toujours insuffisants et constituent encore un maillon faible de la ligne ! Une augmentation des capacités de la ligne passe par celles de ces accès.<br /> <br /> Les actuels remisages du T2 ne pouvant être étendus, et en l'absence d'extension vers Argenteuil ou Sartrouville, à moins de 300m des voies actuelles pourrait-on envisager de prendre les espaces occupés par le concessionnaire POA et le loueur Petit-Forestier aux 30 et 34 rue Émile Zola, voire l'école Marcel Cachin, en reconstruisant des places de parking et des bâtiments par dessus le dépôt comme cela a été fait sur le site Ladoumègue / Delphine Seyrig sur le T3b (et en remisant en souterrain pour maintenir éventuellement la rue Edgard André et limiter la hauteur des constructions).
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A
Un peu de provoc : la RD7 sera bientôt à (au moins) 2x2 voies partout dans les Hauts-de-Seine. Ne faudrait-il donc pas doubler le T2 en utilisant une voie de la RD7 dans chaque sens, entre le Musée de Sèvres (correspondance 15) et Esplanade de La Défense (correspondance Ligne 1), c'est à dire la section la plus chargée ; voire Courbevoie et Asnières ?
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D
Merci pour ce résumé.<br /> <br /> Trois remarques :<br /> <br /> - comme je l'ai déjà mentionné, la scission de l'exploitation à La Défense sur le quai central actuel entraînerait des mouvements de foule certainement incompatibles avec l'encombrement du quai. Une raison de plus pour ne pas scinder l'exploitation à La Défense.<br /> <br /> - un détail sur l'accès aux quais : une rampe de 7,5 % est interdite (maximum 6% si la longueur dépasse 2 m).<br /> <br /> - il a été envisagé un terminus intermédiaire à Issy (à hauteur du dépôt ?) pour augmenter la fréquence sans descendre en dessous de 3 min 30 s sur la partie parisienne. On n'en entend plus parler. Aurait-ce été couplé avec un autre terminus intermédiaire entre La Défense et Pont de Bezons ?
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R
Petit résumé :<br /> <br /> <br /> <br /> Scission de l'exploitation à La Défense<br /> <br /> Terminus en nez-à-nez impossible car imposant 2 configurations en avant-gare dont l'une (côté nord) serait particulièrement difficile puisque les appareils de voie seraient dans la rampe. Globalement, un bon moyen de fragiliser l'exploitation et d'augmenter un intervalle qu'on cherche à réduire.<br /> <br /> Station nouvelle dans le tunnel ? Pas sûr d'avoir la place de loger des quais de largeur suffisante + modalités d'accès ?<br /> <br /> L'alternative, c'est une exploitation en recouvrement mais qui suppose quand même de trouver une possibilité de terminus intermédiaire à La Défense, soit par une troisième voie (en mordant sérieusement sur la rue Carpeaux, donc en exportant aussi la contrainte sur l'aménagement de la gare routière et des circulations de livraisons sous le parvis), soit à Faubourg de l'Arche de sorte à limiter au maximum le nombre de carrefours devant accueillir les 2 services. C'est tendu...<br /> <br /> <br /> <br /> Matériel à quai haut<br /> <br /> Incompatible avec le tronc commun T1 Ouest-T2.<br /> <br /> Rehaussement des quais à 1 m imposant un allongement des rampes d'accès (à 5%, cela veut dire avoir 20 m de rampe de part et d'autre du quai, ou 14 m avec une valeur portée à 7,5 %), ce qui s'ajoute à la réflexion sur l'éventualité de matériels encore plus longs.<br /> <br /> Gestion de la transition difficile (Citadis ne pouvant desservir des quais hauts).<br /> <br /> <br /> <br /> Matériel plus long <br /> <br /> UM3 = 33 rames de plus donc 1089 m de linéaire de remisage supplémentaire à trouver entre Issy et Colombes<br /> <br /> Rames de 43 m en UM2 = 660 m de remisage supplémentaire nécessaire<br /> <br /> <br /> <br /> Changement de gabarit<br /> <br /> A voir selon les caractéristiques du gabarit sur les sections en voirie. A minima, suppression des poteaux LAC situés entre les deux voies pour les reporter en latéral, probablement sur les trottoirs.
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V
Une autre hypothèse que je n'ai pas vu évoquée serait un matériel à plancher haut, comme sur les métros légers américains ou le tramway de Manchester. On gagnerait ainsi en places debout et la répartition des voyageurs dans les rames serait grandement améliorée. Le problème du plancher bas intégral est que les bogies prennent énormément de place et qu'on doit les recouvrir par des carrés de sièges surélevés.
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D
Il a étét evoqué le passage à 2,65 m de large.<br /> <br /> Sur la section ex-SNCF, cela devrait se faire facilement en ripant les voies (il y a la place en principe, sauf quais et peut-être points particuliers (en notamment un pont métallique récent).<br /> <br /> Sur les autres sections, comme dans la plupart des cas le ssupports LAC sont centraux, on pourrait les déposer et les remplacer par des potences latérales ou des transversaux (ou par rien .. avec des batteries). Sous réserve de vérification, sans bouger les voies (ce qui pour une voie enbétonnée n'est pas de la tarte ...) on aurait largement la lame d'air de 15 cm entre les gabarits dyanmiques de deux rames se croisant.<br /> <br /> Même si on pouvait s'en tirer à relativement bon compte, c'est oublier le problème très épineux des passages sous le RER C et les voies Saint-Lazare à La Défense; plus peut-être les ponts à Charlebourg et sur la rue Barra.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais tout cela pour quel gain ?<br /> <br /> Les rames actuelles sont données pour 212 passagers en EL4 (chiffre légèrement variable selon les sources).<br /> <br /> Les rames de Mulhouse qui font 2,65 m transportent 230 passagers.<br /> <br /> Soit un gain de 18 passagers, confirmé à peu près par un rapide calcul : avec 25 cm de plus, on gagne 1 passager par mètre linéaire, mais hors cabines de conduite et hors zones avec sièges et couloir central (largeur limitée à 56 cm par l'inserion du couloir dans le creux du bogie), soit pour un Citadis 302 environ 16 ou 17 passagers, soit 8 %.<br /> <br /> <br /> <br /> Passer à 2,65 m ne peut être une solution.<br /> <br /> <br /> <br /> ET puis c'est aussi oublier que le T2 aujourd'hui ne répond pas à toute la demande potentielle.<br /> <br /> Je connais des personnes habitant sur RER A ouest qui ont très vite renoncé au T2, quasi inaccessible à La Défense, pour aller jusqu'à Auber, et empruntent la 8 jusqu'à Balard quitte à faire un bout de trajet en T2 de Suzanne Langlen jusqu'à leur bureau !<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'y a guère d'autre espoir de salut que d'espérer un soulagement par la 15, mais elle ne rendra pas du tout les mêmes services.
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V
La question que vous ignorez est celle de la longueur des caisses. Dans des modules comme ceux du Citadis on ne pourrait caser que des escaliers très raides et étroits, comme dans les bus londoniens. Imaginez-un peu les temps de stationnement s'il faut laisser les passagers monter et descendre ! Alors on pourrait bien essayer de faire des caisses plus longues pour avoir de vrais escaliers comme dans les trains SNCF, mais ça ne passera jamais dans les courbes serrées. Dites-vous que des trains intégralement à deux étages ça nécessite des caisses de plus de 20 m de long : ça ne passe déjà pas dans les courbes du RER B, alors sur un tramway !
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S
Idée disruptive un peu second degré, mais je la tente : on remonte la ligne de contact le plus haut possible de ce que permet le gabarit ex-SNCF, et on conçoit un tram à deux niveaux comme il en existe à Hong-Kong ? Un jumbo-tram 2N de 64 m ça emmènerait du monde !
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S
Je suis en train de penser au sujet du renouvellement de la voie. Le statut ni vraiment tram (parce que pas en voirie) ni vraiment train (puisque hors RFN) me semble poser problème.<br /> <br /> Est-ce que les installations dégagent le gabarit pour faire les travaux avec une suite rapide ferroviaire, puisque nous sommes en voie ballastée, en tout cas sur le tronçon "historique" du T2? Existe-t-il encore un lien avec le RFN comme il y en a avec le métro ?<br /> <br /> Sans suite rapide, quid de la méthodologie de travaux, de l'accès à la plateforme ?<br /> <br /> Existe-t-il des installations de contresens pour circuler en voie unique sur certains tronçons, avec un service allégé, et faire les travaux un mois d'août par exemple ? Ou faut-il privilégier un chantier nocturne avec quelques dizaines de mètres de voie renouvelés chaque nuit et un maintien du service le jour ?<br /> <br /> Il existerait peut-être un marché (petit, certes) pour une suite rapide tram permettant de renouveler une voie ballastée en gabarit 2,40 m :<br /> <br /> - parties ballastées à Montpellier<br /> <br /> - idem à Valenciennes<br /> <br /> - extrémité Est du RhôneExpess lyonnais<br /> <br /> - etc.<br /> <br /> Dernier élément de réflexion : un renouvellement en voie sur dalle n'aurait-il pas une durée de vie plus longue au regard de la faible sollicitation d'un tram ?
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Q
Peut-être que la ligne T2 atteint les limites de ce qu'on peut faire avec un tramway et qu'il faudrait envisager sa transformation en métro.<br /> <br /> Supprimons les deux traversées à niveau de Saint-Cloud, rehaussons les quais à la hauteur d'un métro (fini les gens traversant par la voie), abandonnons la section Issy-Val-de-Seine - Porte de Versailles au profit d'une reprise de la petite ceinture sud (bonus on soulagera le tram T3a), commandons des MF19 avec pantographe (ou alors il faudra installer un 3ième rail électrique au sol), installons la signalisation Ouragan ... Et bien sûr on oublie la mixité T1/T2. <br /> <br /> Le métro parisien a la même largeur que les citadis actuel du T2 (2,40m). Le MF19 est prévu pour une longueur allant de 62m en version courte à 77,4m pour les versions longues destinées au très chargées lignes 7, 8 et 13.
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T
Autre solution: Reconfier la ligne à la SNCF pour faire baisser la fréquentation.... :)<br /> <br /> <br /> <br /> Avant on avait pas ce type de problèmes.....
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M
L'idée a déjà été évoquée a quelques reprises dans les commentaires d'autres billets consacrés au T2. Cela ne vous dispense pas de gros travaux d'infrastructure dont la faisabilité est tout aussi questionnable que l'allongement des compositions. <br /> <br /> <br /> <br /> Entre autres, l'objectif recherché dans l'opération est aussi de repositionner l'intervalle des rames à un niveau raisonnable pour une exploitation type tramway. A 2 minutes, il n'y a plus grand chose de stable, la vitesse commerciale est réduite, certains trams saturés, d'autres vides, bref...<br /> <br /> <br /> <br /> Qui sait, le T2 viendra peut-être introduire le "CBTC Tramway" tant sa situation semble sans issue.
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Z
Je suis surpris de ne voir préconisé nulle part l'instauration de plusieurs services en recouvrement. Le tronçon dimensionnant étant Suresnes - La Défense le matin, on pourrait imaginer les services suivants:<br /> <br /> - porte de Versailles - la Défense<br /> <br /> - St Cloud - Pont de Bezons<br /> <br /> <br /> <br /> La portion St Cloud - La Défense étant en site propre, la capacité sur ce troncon ne devrait pas être un problème même avec un passage de tramway toutes les 2 minutes dans chaque sens. Le demi-tour à la Défense peut s'envisager par l'installation d'une voie en tiroir le long du Bd de la mission Marchand peu avant la station Faubourg de l'Arche.
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G
La scission nord/sud de la Défense ne me parait pas si impossible :<br /> <br /> Le projet prévoyait de garer deux rames à quai à la défense, mais c'est la largeur du quai qui l'en empeche.<br /> <br /> Impossible d'élargir les emprises côté Est, donc il faut élargir vers l'ouest. <br /> <br /> Ce qui veut dire supprimer la 4e voie transilien.<br /> <br /> Donc prolonger légèrement plus loin la ligne U à Bécon (voie T) via ajout d'une aiguille supplémentaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Celà laisserait plus de liberté quand au choix d'un matériel capacitaire au sud. Ok ca ne reglera pas les problèmes de TOUTE la ligne mais ca en reglerait la moitié.
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C
Quel serait le gain réel avec des rames de 65 mètres de long ?<br /> <br /> 3-4 mètres de linéaire en plus d'espace passager ? soit moins de 10% d'augmentation ? (mais une intercirculation sur toute la longueur de la composition de 65 mètres)<br /> <br /> Est-ce que cela en vaut vraiment la peine, compte tenu des emmerdes probables pour le remisage et l'entretien des rames ?<br /> <br /> <br /> <br /> Une autre solution serait de supprimer un poste de conduite sur deux, et d'opérer les rames en "UM permanentes" mais sécables pour l'entretien, comme à Rabat ? Mais pour quel gain ?
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T
Je me permets ce post séparé pour ne pas tout mélanger.<br /> <br /> On avait déjà discuté des carrefours à feux et du tram.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> |Séquences de tourne-à-gauche dissociées<br /> <br /> <br /> <br /> Elle existe déjà au niveau de l'A86, sauf pour l'entrée côté Colombes.<br /> <br /> En outre, ce sera une prise de risque avec une augmentation très probable du nombre d'accidents : le STRMTG ne l'acceptera pas.<br /> <br /> <br /> <br /> On notera que Rouen disposait de tels séquences (boulevard de l'Europe) et a fini par les retirer. A ma connaissance, seuls Grenoble, Lyon et Nantes en font encore usage...sur leurs anciennes sections.<br /> <br /> "Fun" fact : sur une vidéo grenobloise, on comprend vite pourquoi ça ne marche pas (toujours) très bien https://youtu.be/rJ_yz552NgY?t=1329<br /> <br /> <br /> <br /> A la rigueur, il semble possible de disposer de l'équivalent de telles séquences sous une forme un peu "sale" : un feu au pied de la plateforme tram contrôle ces mouvements. Cf. ce carrefour grenoblois plutôt récent : https://goo.gl/maps/nXuTrsrPpmg3xExY9<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> |Feux "mal réglés"<br /> <br /> <br /> <br /> Les cycles sont courts justement pour éviter trop de stockage de véhicules en tourne-à-gauche.<br /> <br /> Par ailleurs, un temps d'attente trop long (>40 sec) conduit inévitablement à des mauvais comportements des piétons qui traversent à la moindre lucarne. Et c'est assez "normal".
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T
Effectivement on peut rester dubitatif sur le réalisme des trois scénarios proposés...quoique techniquement faisables.<br /> <br /> Ce sera surtout une question de coûts et de choix de répartition de l'espace public sur les sections en voirie.<br /> <br /> <br /> <br /> La station Suzanne Lenglen semble a priori la plus contrainte, les autres disposant d'espaces généreux.
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M
Tout ça vient du fait je pense, qu'on se rend aussi compte qu'avec la convergence - divergence coup sur coup du T1 à Colombes l'exploitation de la ligne T2 va devenir ingérable avec son intervalle actuel.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela explique certainement cette "étude de la dernière chance" qui si elle n'aboutit à rien de concret, risque de conduire à d'autres études avec cette fois de vraies implications sur l'exploitation de la ligne.
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T
Il serait interessant de voir 3 tramways couples ensemble.<br /> <br /> Oui cela a deja fait mais en general avec des rames type PCC donc tres courtes; ou des remorques comme a Basel.
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V
À mon avis cette étude préfigure une scission de la ligne au niveau de La Défense car il serait trop compliqué d'allonger les quais sur la section en voirie entre La Défense et Bezon et le gabarit 2m40 doit être maintenu à cause de l'interdépendance avec le T1. Ça risque aussi d'être comique au niveau des Maréchaux mais difficile de créer une navette entre Isssy et Porte de Versailles... On regrette encore que les pouvoirs publics aient ignoré la commission d'enquête qui préconisait d'utiliser la Petite Ceinture.
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