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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
30 septembre 2013

TZen2 à l'enquête publique

Le projet de bus en site propre entre Sénart et Melun est à l'enquête publique depuis le 23 septembre et jusqu'au 26 octobre. Au départ de Carré Sénart, en correspondance avec le TZen1 (Gare de Lieusaint - Gare de Corbeil), la ligne desservirait Savigny le Temple, et notamment la gare du RER D, Cesson, Vert Saint Denis et Melun pour faire terminus à la gare.

Tzen2

Longue de 17 km, la ligne comprendrait 27 stations, desservies à la fréquence de 6 minutes en heures de pointe. Le temps de trajet d'un terminus à l'autre serait de 51 minutes à la vitesse commerciale de 20 km/h. L'exploitation serait assurée par 24 autobus articulés de 110 places. Le trafic attendu est de l'ordre de 27 000 voyageurs par jour.

La ligne circulerait essentiellement en site propre à l'exception de la traversée de Savigny le Temple et de quelques zones dans le centre ancien de Melun, où les sections en voies réservées seront également accessibles aux autres lignes de bus, l'accès à la gare étant fréquemment encombré, notamment sur les deux ponts franchissant l'île encerclée par les deux bras de la Seine.

Le coût total du projet atteint 174,3 M€, incluant 11,2 M€ pour l'acquisition des 24 autobus articulés. Le financement de l'infrastructure est assuré par la Région et le Département de Seine et Marne, par le STIF pour le matériel roulant.

Les travaux devraient débuter dès 2014, mais la mise en service n'est prévue qu'en 2020.

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28 septembre 2013

RER B Nord+ : notre essai et notre dossier

transportparis est allé tester le "nouveau" RER B Nord+ mis en oeuvre depuis le 2 septembre dernier et vous propose son dossier retraçant l'origine et les enjeux de ce projet de plus de 250 M€ pour le seul volet lié aux infrastructures et aux gares. Il en ressort d'ores et déjà qu'après un mois, le temps du rodage est encoe loin d'être achevé et que la co-exploitation relève bel et bien du défi.

A vos réactions !

23 septembre 2013

Municipales 2014 : les propositions parisiennes

C'est parti pour 6 mois de joute politicienne, parfois - souvent ? - rarement de bon niveau, en tous cas à la hauteur des enjeux.

De son côté, Anne Hidalgo, qui brigue la succession de Bertrand Delanoë, propose, sur son site web, d'ouvrir les couloirs de bus aux automobiles électriques, de boucler la boucle du tramway des Maréchaux, de créer une liaison rapide entre les gares, de prolonger la ligne 10 du métro et de créer un service de batobus sur la Seine.

En matière de transports en commun, peu de nouveautés et d'innovation. Le bouclage du tramway des Maréchaux (Porte d'Asnières - Pont du Garigliano) est déjà abordé pour rejoindre la porte Maillot, tandis que l'incommodité du terminus Garigliano rend évident le franchissement de la Seine, en dépit de l'opposition des élus du 16ème arrondissement.

La liaison rapide - doit-on comprendre par tramway ? - entre les gares est une proposition récurrente des élections municipales parisiennes, sans jamais dépasser le cap du lendemain des élections.  Même chose pour le service fluvial sur la Seine , alors que les contraintes de navigation sur la Seine et la faible vitesse pouvant être atteinte rend l'idée inopérante sur le plan technique : sur le plan médiatique, c'est autre chose !

Sur son site, la candidate annonce qu'elle exigera qu'on engage sans tarder les études de prolongement de la ligne 10... mais sans dire où : il est évoqué la possibilité d'aller à Ivry. Cela dit, la Ville de Paris peut-elle exiger quelque chose dont elle n'est pas responsable ? C'est à la Région et au STIF d'en décider.

Quant à la proposition d'ouvrir les voies de bus aux automobiles électriques, on peut maintenant s'interroger sur l'avenir des voies réservées aux autobus. Apparues laborieusement en 1964, relancées dans les années 1980 puis à partir de 2001, leur développement fut stoppé lors de la réélection de M. Delanoë, et certains couloirs furent supprimés : rue de Rennes, rue Lafayette et rue de Châteaudun par exemple. Si les couloirs étaient ouverts aux voitures électriques, ceux-ci ne seraient donc plus réservés aux bus. Déjà, la présence des vélos s'est traduite par une baisse de la vitesse moyenne des bus dans la capitale. Alors que dire si des voitures, autre transport individuel comme le vélo, étaient admises dans ces couloirs ? Comment faire la différence entre une voiture thermique, une hybride et une électrique ? Encore une proposition ultra-médiatique, très démagogique... mais des plus nocives pour le service public. Pour transportparis, il faudrait - au contraire - revenir en arrière et interdire les vélos dans les couloirs de bus !

Enfin, le site de la candidate regorge de phrases creuses sur des transports plus sûrs, plus propres, plus rapides, plus ponctuels - notez que ces deux critères sont contraires à l'admission de transports individuels dans les couloirs - et accessibles. Qui peut être contre des incantations ? Mais au-delà, quelles sont les compétences de la Ville de Paris sur ces sujets ? Ne seraient-elles pas plutôt du côté du STIF.

Sa principale rivale, Nathalie Kosciusco-Morizet est plus prudente, ou plus tacticienne : pas de catalogue de promesses - du moins pas encore ! - mais de simples remarques : étendre l'amplitude horaire du service du métro, créations de parkings souterrains, réexaminer les aménagements de la voirie, paiement électronique du stationnement et mini-bus de quartiers. "NKM" reproche en revanche que le métro ne soit pas accessible : une plus grande pratique du réseau devrait suffire à lui fournir les exploications...

 

18 septembre 2013

Prolongement de la ligne 11 : l'enquête publique commence

En partie prévu dès 1929 dans le cadre du programme d'extension en banlieue du Métro, le prolongement de la ligne 11 de la mairie des Lilas à Rosny Bois Perrier est à l'enquête publique jusqu'au 30 octobre prochain. 5,4 km et 6 stations (dont une aérienne) sont prévus pour rejoindre la gare du RER E située à proximité des centres commerciaux Rosny 2 et Domus, en desservant notamment Romainville et l'hôpital intercommunal de Montreuil.

La mise en service de ce prolongement est attendu fin 2019, ce qui apparaît assez optimiste car supposant un démarrage des travaux en fin d'année 2014. Il y a toutefois une certaine urgence, non seulement pour la desserte de l'est parisien, mais aussi parce que les MP59 assurant le service sont à bout de souffle. Approchant à grands pas des 50 ans, ces rames devront rester en service jusqu'à la mise en service du prolongement et du nouvel atelier qui remplacera celui situé en fond de tunnel aux Lilas, et qui ne permet pas la maintenance du matériel moderne pas plus que la réception de trains de 5 voitures prévus à la mise en service de l'extension.

140912_MP59pyrenees3Pyrénées - ligne 11 - 14 septembre 2012 - La ligne 11 avec aujourd'hui ses MP59 en fin de vie, en composition réduite à 4 voitures du fait de la capacité limitée de l'atelier souterrain des Lilas. © transportparis

D'ailleurs, la question de l'automatisation de la ligne reste en suspens, alors qu'elle figurait au chapitre des études liées à l'intégration de la section Rosny Bois Perrier - Noisy Champs du Grand Paris Express à la ligne 11. Avec 12 km d'extension entre Les Lilas et Noisy Champs pour une ligne actuellement de 6,6 km, dont les équipements de signalisation sont à renouveler, l'opération apparaît plus que pertinente. Sera-t-elle pour autant reconnue comme tel ?

16 septembre 2013

T4 : feu vert pour l'antenne de Montfermeil

Le 12 septembre dernier, l'antenne du tram-train T4 entre Gargan et l'hôpital de Montfermeil a obtenu sa déclaration d'utilité publique, ce qui permet au projet de tenir son calendrier prévoyant le début des travaux l'année prochaine et une mise en service en fin d'année 2017. Reste que ce précieux sésame ne sera peut-être pas suffisant pour tempérer les oppositions qui émaillent la genèse de ce projet, certaines communes s'étant distinguées par leur hostilité, non sans arrières pensées politiciennes.

Malgré les critiques, la question de la desserte de Montfermeil, difficilement accessible du fait de la position géographique en plateau, reste un enjeu pour les habitants de ce secteur : si le tramway n'est pas la recette miracle à tous les problèmes économiques et sociaux rencontrés par ce territoire "sensible", l'hypothétique Grand Paris Express ne l'est pas plus et on peut s'interroger sur la légimité d'une commune à faire de l'opposition à l'amélioration d'une autre... Une fois de plus, le maillage administratif actuel de l'Ile de France n'a pas été pas étranger aux difficultés rencontrées dans la gestion de projets intercommunaux...

transportparis vous propose de revenir sur la genèse de la ligne T4, l'ancienne ligne de Coquetiers, et sur les origines du projet de desserte de Montfermeil.

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10 septembre 2013

Massy - Evry a obtenu sa DUP

Le 22 août dernier, le projet de tram-train Massy - Evry a été déclaré d'utilité publique. L'adaptation de la section Massy - Petit Vaux de l'actuelle branche du RER C et la construction d'une ligne de tramway rapide entre Epinay sur Orge et Evry va donc pouvoir entrer en phase de réalisation. La mise en service est attendue au mieux pour 2018.

Toutefois, si le volet infrastructures semble donc engagé, le sujet du matériel roulant reste en suspens. Le STIF ne donnerait pas suite aux options sur le marché Dualis et la SNCF proposerait un nouvel appel d'offres. Il est vrai que le Dualis en circulation sur Nantes - Clisson, l'Ouest Lyonnais et en février prochain sur Nantes - Châteaubriant, suscite quelques griefs... 

Compte tenu des délais de conception, production, homologation et fiabilisation, il ne faudrait donc pas trop tarder : la situation est également critique pour la Tangentielle Nord, puisque les travaux sont en cours pour une livraison Epinay - Le Bourget en 2016, mais toujours sans commande de matériel roulant.

2 septembre 2013

Francilien : débuts délicats à Saint Lazare

Ce lundi 2 septembre 2013 marque le retour des horaires de plein trafic. Sur la ligne Paris - Nanterre Université, les Francilien devaient commencer à circuler en formation double pour remplacer les Z2N tout en augmentant la capacité de transport, mais certains agents de conduite refusent ces rames. En cause, le recours à un miroir à Saint Lazare pour accoster au plus près du heurtoir, car les nouvelles sont un peu plus - trop ? - longues et ne permettent pas de voir, dans l'autre sens, le signal de départr de façon correcte.

Evidemment, quand une rame de 760 places - dont 304 assises - remplace une rame de 1000 places, dont 500 assises, les voyageurs trouvent la rentrée un peu plus difficile.

En outre, indépendamment de cet événement qui, espérons-le ne sera que temporaire, le Francilien montre aussi une limite : si la distance entre 2 portes est nettement moindre que sur une Z2N (13 m en moyenne contre plus de 20 m), il n'en demeure pas moins qu'on est encore loin des vénérables Z6400 qui font encore référence, elles qui proposent 3 portes par voiture de 24 m, soit un peu moins de 8 m entre 2 portes. Dommage pour un nouveau matériel censé être à la pointe des besoins en zone de fort trafic.

2 septembre 2013

RER B Nord + : premier jour

Premier jour du nouveau service sur le RER B. Lancé en 2007, le projet a connu quelques difficultés, notamment ces derniers mois avec le déploiement de la nouvelle signalisation. Le basculement vers le nouveau système a été réalisé au cours du pont du 15 août, la SNCF réussissant la prouesse de couper 4 jours durant toute circulation sur la ligne.

Désormais, les trains circulent exclusivement sur les voies "bis" entre Paris et Mitry, voies dédiées au seul RER, et dont les installations ont été adaptées pour une exploitation de type métro avec la rénovation des gares, le rehaussement des quais, le redécoupage de la signalisation, la création d'une 4ème voie à l'entrée de Mitry et d'une 3ème voie en gare du Parc des Expositions. 250 M€ ont été investis pour ces nouvelles installations.

En heures de pointe, tous les trains sont omnibus avec un cadencement aux 3 minutes entre Paris et Aulnay sous Bois pour toutes les gares, alors que l'ancienne desserte ne proposait pour certaines (Drancy et Blanc Mesnil par exemple) qu'un train toutes les 15 minutes. La charge devrait être mieux répartie pusique l'ancienne desserte, avec ses missions directes, voyait alterner des trains omnibus en manque de capacité et des directs en manque de voyageurs... Au-delà, vers Roissy et Mitry, chaque branche est également desservie toutes les 6 minutes avec une alternance en principe régulière des destinations. Il y a donc 4 missions au nord, côté SNCF, et 4 au sud également, côté RATP.

En journée, la desserte comprend un omnibus pour Roissy et pour Mitry toutes les 15 minutes, tandis qu'une seconde mission sur Roissy est proposée, également toutes les 15 minutes, et sans arrêt de Roissy à Gare du Nord. Ainsi, il y a toujours 20 trains par heure en pointe et 12 en journée. Et comme depuis 2009, il n'y a plus de relève systématique entre agents RATP et SNCF à la station Gare du Nord.

Le choix de la desserte omnibus a été motivé à l'origine par la mise en parallèle de deux projets : RER B Nord+ d'une part, CDG Express d'autre part. Au premier le rôle de desserte du nord-est parisien et l'accès à Roissy pour ceux qui travaillent dans cette importante zone logistique ; à CDG Express la liaison directe Paris - Roissy.

Le temps de parcours Gare du Nord - Roissy s'établit à 35 minutes en marche omnibus. Il était au mieux de 31 minutes en heures de pointe en direct, descendant à 29 minutes en heures creuses.

Aujourd'hui, CDG Express est au point mort mais le RER B est en service. Si certains expriment leur mécontentement du fait de la disparition - en pointe - des directs pour Roissy, ce n'est pas tant à cause du projet de modernisation du RER B que des péripéties émaillant la conduite du projet CDG Express.

transportparis vous proposera prochainement son dossier complet sur le RER B.

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