10 000 PV pour les couloirs de bus et les pistes cyclables

Il est vrai qu'on a ici un peu l'habitude d'être critique envers une mairie de Paris qui tend un peu trop souvent le bâton... Alors pour une fois, saluons tout de même cet effort. Depuis le début de l'année, avec le passage de relais entre la Préfecture et la Ville concernant la police de circulation et de stationnement, un renforcement de la verbalisation de l'arrêt, du stationnement et de la circulation dans les couloirs d'autobus  et les pistes cyclables a été engagé. Résultat, depuis le 1er janvier, 10 000 PV ont été dressés. Soit une moyenne de 111 PV par jour. C'est un début... mais il va falloir passer la seconde car c'est bien peu par rapport aux infractions quotidiennement rencontrées ! D'où la nécessité de passer à la vidéoverbalisation, par exemple avec un système embarqué sur les autobus.

Comments

[pzorba75]

SI un visiteur de ce forum dispose de statistiques par zones géographiques, j'aimerai bien y jeterun coup pour ajuster mes idées sur ce sujet. Pour ce qui est des deux roues motorisées, le nombre d'engins circulant dans Paris et la proche banlieue me semble bien plus élevé que dans les villes de province, et les incivilités encore plus fortes à Paris où les effrontés motorisés sont légions. Pareil, sans études chiffrées, le ressenti est approximatif et peut-être trompeur.

[Un utilisateur]

Circulant beaucoup en vélo dans la capitale, aussi dans le secteur nord, je n'ai constaté aucune différence, c'est même pire. C'est pas la seconde qu'il faut passer mais changer et de plateau et de braquet.

[Grand Veneur]

C'est un peu le problème : vu l'incivilité galopante des conducteurs parisiens, il risque d'être difficile de punir une fraction suffisamment dissuasive des comportements irréguliers.

[zorba]

Pour ma part, circulant souvent rue Lafayette dans le secteur Poissonnière Gare-du-Nord, je peux constater que rien n'a changé depuis le premier janvier 2018. C'est toujours le même cirque de scooters, motos, et autres voitures non autorisées sur le couloir de bus et aucun policier ou ASP de la Ville de Paris, quand au détecteur de franchissement de feux au rouge, il doit être en réparation chez les mécanos des nouveaux Vélib.