Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
25 mars 2015

Dossier générations inox

Concrétisant la modernisation des dessertes de banlieue après-guerre avec la disparition progressive de la vapeur au fur et à mesure des électrifications du réseau ferroviaire, les automotrices en acier inoxydable livrées de 1953 à 1979 ont connu leur apogée avec les Z6400 qui en constituent assurément la version la plus aboutie et la plus réussie.

Cependant, il ne faut pas oublier les origines de l'utilisation de l'acier inoxydable : lors de l'électrification de la ligne Paris - Le Mans en 1937, les chemins de fer de l'Etat avaient passé commande d'automotrices aux performances phénoménales, les Z3700, qui n'ont d'ailleurs toujours pas été égalées. Un seul chiffre peut illustrer leurs aptitudes : plus de 19 kW par tonne, alors qu'aujourd'hui, les meilleurs matériels ferroviaires produits, qu'il s'agisse des TER2Nng ou des MI09 de la RATP, plafonnent autour de 14 kW par tonne.

A l'occasion des 50 ans de carrière des Z5300 dont le service est réduit aux navettes Paris - Sèvres Rive Gauche et à quelques prestations entre Juvisy, Corbeil, Melun et Montereau, Transport Paris retrace l'évolution de cette famille d'automotrices, sans oublier les RIB, leur déclinaison tractée, développée à partir de 1960 pour combler les creux de roulement des nouvelles locomotives électriques qui, à l'époque, étaient aussi engagée en tête des nombreux trains de marchandises (o tempora, o mores).

270215_5327clamart

Clamart - 27 février 2015 - La Z5327, élément de première série reconnaissable aux encadrements métalliques de ses baies latérales, sur une mission Paris Montparnasse - Sèvres Rive Gauche. En dépit de l'arrivée des VB2N libérées au Nord par le Francilien, quelques inox ont du être maintenues... © transportparis

A découvrir dans notre nouveau dossier. A vos commentaires !

Publicité
Publicité
20 mars 2015

Pollution : arrêtez de respirer bon sang !

Depuis 3 jours, la pollution en région parisienne atteint des valeurs très élevées et il suffit de lever les yeux pour s'apercevoir que le ciel est passablement embrumé. Des ponts sur la Seine, les tours de La Défense deviennent fantômatiques et le parisien se met à tousser ou à subir des irritations au nez, à la gorge et aux yeux.

Qu'importe ! En refusant la circulation alternée, demandée au Préfet et à la ministre de l'écologie, par la maire de Paris, le message est clair : arrêtez de respirer pour maintenir la circulation automobile ! Que sont ces gens qui osent consommer librement et sans payer une denrée rare, l'oxygène dont on a tant besoin pour nos petits moteurs à explosion ?

On passera sous silence les gazouillis fleuris échangés publiquement par Anne Hidalgo, maire de Paris, Ségolène Royal, ministre de l'écologie et Cécile Duflot pour les écologistes. Même dans les cours de récération d'écoles maternelles, on perçoit une plus grande intelligence du propos.

Message pathétique alors que la France veut montrer l'exemple à quelques mois de la conférence environnementale qui se tiendra à Paris. Les participants sont priés de venir avec un masque à oxygène !

10 mars 2015

T1 : rejet du recours de Noisy le Sec

Suite du feuilleton du prolongement du T1 de Noisy le Sec à Val de Fontenay : le Tribunal Administratif a rejeté le recours en annulation de la déclaration d'utilité publique de ce projet. Le maire de Noisy le Sec envisage de porter l'affaire devant le Conseil d'Etat. En attendant, les promoteurs du projet peuvent confirmer le début des travaux préliminaires d'ici la fin de cette année.

4 mars 2015

Dossier T6

Le nouveau dossier de Transport Paris est consacré à la ligne T6, la seconde (car on espère bien que c'est la dernière) ligne de Translohr en Ile de France. Mise en service en décembre dernier, son achèvement est prévu l'année prochaine avec l'extension à Viroflay par un tunnel. Succédant à différents projets de métro ou de systèmes innovants (tous morts-nés) pour la desserte du plateau de Vélizy, la ligne T6 remet en scène la question du choix d'un système incompatible avec les autres lignes de tramway en Ile de France et l'absence d'une logique de réseau. Néanmoins, le tracé conserve toute sa pertinence dans un secteur à l'écart des grands axes ferroviaires (RER B à l'est et banlieue Montparnasse à l'ouest), qui devraient lui assurer un grand succès... au-delà de ce que peut admettre le Translohr, qui, s'il est vanté comme le plus long tramway de France avec 46 m de long pour les STE6, n'est pas le plus capacitaire, puisqu'il n'offre que 252 places quand les rames Citadis 402 du T3 offrent 52 places de plus sur 3 m de moins !

Les STE6 vont donc avoir fort à faire sur T6 pour répondre à la demande de transport dans une zone d'emplois majeure du sud parisien, qui plus est marquée par une densification de l'habitat, notamment autour du tracé du tram...

A vos commentaires !

3 mars 2015

Nouveau visage pour Versailles Chantiers

Avec 64 000 voyageurs par jour, la gare de Versailles Chantiers est une des plus fréquentées d'Ile de France et constitue surtout une plaque tournante de l'ouest parisien en accueillant les lignes C, N et U du réseau Transilien, mais aussi des TER (axe Paris - Le Mans), des TET (axe Paris - Granville) et des TGV (Le Havre - Marseille). Elle est aussi desservie par 18 lignes de bus urbains et interurbains. Construit en 1932 sous la plume d'André Ventre, le bâtiment voyageurs, de style Arts Décoratifs avait besoin d'une lourde rénovation. Elle s'inscrit dans un vaste projet d'aménagement du site dont le programme a été défini dès 1998.

250410_BVversailleschantiers

Versailles Chantiers - 25 avril 2010 - Le bâtiment voyageurs de Versailles Chantiers date de 1932 tout comme la passerelle donnant accès aux quais. © transportparis

Une première phase a été réalisée en 2010 avec la mise en service d'un accès au sud-est de la gare, la Cour de Buc, qui crée une nouvelle ouverture sur la ville, et procure des gains de temps importants aux voyageurs qui l'empruntent : ils sont aujourd'hui environ 4000, et gagnent jusqu'à 10 minutes par rapport au crochet "historique" pour rejoindre l'entrée principale, côté nord.

La seconde phase du projet de pôle est de toute autre ampleur. Il s'agit de :

  • rénover le bâtiment, construit en béton et en pierres pour la facade, 
  • construire une extension à l'ouest du BV pour développer l'offre de services et de commerces, faisant le lien avec la nouvelle gare routière pour les lignes de bus urbains (réseau de Versailles) et interurbains ;
  • construire une deuxième passerelle assurant la desserte des 8 voies à quai (sur 12) depuis la nouvelle coursive ouest ;
  • formaliser l'itinéraire piéton vers l'avenue de Sceaux et le jardin des étangs Gobert pour créer une allée isolée du trafic automobile en direction du château ;
  • rénover les abris de quais, eux aussi en béton ;
  • moderniser les cheminements (ascenseurs, escaliers fixes et mécaniques) ;
  • améliorer l'accessibilité ;
  • rehausser les quais de 38 à 55 cm.

versailles-chantiers

Les travaux sont donc d'une ampleur peu connue dans les gares d'Ile de France d'autant qu'ils sont réalisés en exploitation. Au cours du week-end du 14/15 février, le trafic a été interrompu afin de lancer la nouvelle passerelle sur les voies.

110215_TXversailles-chantiers2

Versailles Chantiers - 11 février 2015 - Situation des travaux à la veille d'un grand week-end marqué par le lancement de la nouvelle passerelle. © transportparis

110215_TXversailles-chantiers

Versailles Chantiers - 11 février 2015 - A gauche, l'extension du bâtiment voyageurs qui assurera outre une nouvelle offre de services, la liaison avec la gare routière et la nouvelle passerelle. © transportparis

Publicité
Publicité
3 mars 2015

Premières voies de bus sur l'autoroutes

L'expérience de Grenoble fait école : l'aménagement de voies réservées aux autobus sur les autoutes d'Ile de France débute cette année. Le programme prévoit 11 sections dont 2 sont considérées prioritaires pour la desserte des aéroports.

Sur l'A1, 5 km vont être aménagés dans la zone de l'échangeur A1-A86 afin de faciliter le passage des autobus (Roissybus RATP, autocars Air France) et des taxis, dans le sens Roissy - Paris. En outre, l'entrée sur le périphérique à la porte de La Chapelle sera reprise avec suppression d'une voie de circulation sur le sens extérieur pour faciliter l'insertion des transports en commun et des taxis.

Sur l'A6a, 3 km seront traités toujours dans le sens Aéroport - Paris, pour s'affranchir des encombrements de la cuvette de Gentilly et améliorer l'accès au périphérique, intérieur cette fois-ci, au bénéfice des mêmes services (Orlybus évidemment dans le cas présent).

Sur 11 sections identifiées, 6 sont prioritaires dont les deux citées ainsi que la N118 entre le pont de Sèvres et Vélizy, l'A12 entre Trappes et Roquencourt, l'A10 dans la zone de Massy et la N104 à l'arrivée sur Evry. Au-delà, sont concernées la N104 entre Montsoult et Goussainville, l'A3 entre Aulnay et Paris, l'A104 entre Lagny et Villeparisis, l'A13 entre Poissy et Paris, la N12 entre Pontchartrain et Vélizy et l'A15 entre Franconville et Gennevilliers.

2 mars 2015

TGO : la phase 2 passera dans Poissy

Un peu de logique et de bon sens dans le petit monde des transports qui subit un peu trop souvent des considération politiques plus que la rationalité technique.

Le tracé de la tangentielle ouest, ou tram express ouest comme il faut désormais l'appeler, comprenait initialement la réutilisation de la Grande Ceinture entre Achères et Saint Cyr et la création d'une section urbaine à Saint Germain en Laye pour rejoindre le château et s'approcher de la gare du RER A.  Il prévoyait une correspondance avec l'axe Paris - Mantes (ligne J aujourd'hui et demain RER E) au moyen d'une nouvelle gare située dans la forêt de Saint Germain en Laye sur le site dit du Chêne Feuillu.

Ce tracé est désormais abandonné... et on peut dire enfin ! La création d'une nouvelle gare sur l'axe Paris - Mantes aurait dégradé les performances de la ligne pour un besoin difficilement justifiable tout en engendrant des surcoûts non nuls afin de maintenir de bonnes conditions d'exploitation.

Aussi, à la demande du Conseil Général des Yvelines, soutenu par la ville de Poissy, le tracé est modifié et intègre un passage urbain sur le boulevard Gambetta, qui sera emprunté pour rejoindre la gare existante de Poissy. La TGO desservira ensuite la future ZAC prévoyant de nombreux logement, baptisée EOLES (avec un S, à ne pas confondre avec le RER).

Ainsi, le dogme consistant à réutiliser la Grande Ceinture sans se poser la question de la réalité des besoins commence à tomber. Il ne manque plus que l'abandon du tracé par la Grande Ceinture au nord de l'actuel terminus de Saint Germain GC au profit d'une implantation de long de la RD190 (qui se prolonge - heureux hasard - par ledit boulevard Gambetta) pour faciliter la création de liaisons entre les centres de Saint Germain et de Poissy par tramway et aboutir à une tangentielle telle que Transport Paris vous la propose dans son dossier.

Publicité
Publicité
Publicité