Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

transportparis - Le webmagazine des transports parisiens

19 février 2017

Bluebus sur le 341 : ils roulent !

Il fallait être patient, mais c'est fait : les 23 autobus électriques produits par Bolloré, baptisés Bluebus 12 m, circulent enfin sur la ligne 341 entre la porte de Clignancourt et l'Etoile.

170217_341clichy-jaures

Levallois-Perret - 17 février 2017 - Le design du Bluebus est assez moderne mais on y retrouve aussi une lointaine parenté avec le trolleybus Cristalis dans les rondeurs de ses formes, notamment du pavillon... et de l'Archibus prototype du R312 avec la grande face avant noire. Ceci étant dit, maintenant qu'ils sont arrivés, reste à évaluer leur fiabilité et leurs coûts d'exploitation ! © transportparis

Mais en vertu de la théorie qui veut que c'est toujours dans l'autre sens qu'arrive de ce vous cherchez, nous avions dans notre sens 3 Lion's City Diesel consécutifs (ce qui montre que le Bluebus n'a pas repris la totalité de la desserte). Bref, pour le compte-rendu de notre essai, il vous faudra encore attendre un peu...

Ceci dit, on pourra trouver quelque peu prématuré de lancer immédiatement auprès de Bolloré la commande d'autobus électriques fonctionnant sur le principe de la recharge au terminus, c'est à dire avec des batteries de plus faible taille que les véhicules en service sur la ligne 341, conçus pour assurer une journée complète sans rechargement. Un premier retour des solutions développées par l'industriel et sa capacité à respecter délai et qualité de production n'aurait pas été superflu...

Publicité
Publicité
19 février 2017

A Créteil, ça gaze !

Le dépôt de Créteil a fait du GNV sa singularité : voici 20 ans, la RATP se lançait dans une expérimentation grandeur nature avec deux carburants alternatifs : le GNV et le GPL. Ce dernier fut rapidement abandonné, alors que le GNV donnait des résultats satisfaisants, mais sans décision sur les suites à donner. Finalement, le STIF a choisi de relancer cette filière en s'appuyant sur le site de Créteil. Toutes les lignes exploitées en autobus standards sont en cours d'équipement en Lion's City, venant en outre progressivement remplacer les Agora arrivés entre 1999 et 2003. En principe, le dépôt de Créteil devrait recevoir dans le courant du printemps ses premiers bus articulés fonctionnant avec ce carburant. Scania et son Citywide et Solaris avec son Urbino sont les deux fournisseurs retenus. 

150217_117creteil-de-gaulle2

Créteil - Avenue Charles de Gaulle - 15 février 2017 - Chacun imprime sa marque sur les autobus : le constructeur, l'opérateur et l'autorité organisatrice, qui ne lésine pas sur son image avec le bloc-marque situé au-dessus de l'essieu avant, la "frise symbolique" désormais au-dessus des baies vitées, le "voyageur" quelque peu tronqué à l'arrière et bien entendu son bandeau gris métallisé. Et personne n'a pensé à décorer les bonbonnes de gaz en toiture ? © transportparis

150217_181creteil-de-gaulle1

Créteil - Avenue Charles de Gaulle - 15 février 2017 - En février 2017, les Lion's City fonctionnant au gaz assurent le service des lignes 24, 104, 109, 117, 181, 217. L'équipement du 308 (ci-dessous) est en cours. © transportparis

150217_308creteil-de-gaulle1

301116_217creteil-eglise1

Créteil - Rue de Paris - 30 janvier 2017 - Outre la décoration un peu chargée (toujours des reste de la Bus Attitude sur la porte avant), on note que les autobus standards restent malheureusement fidèles à la disposition à 2 portes seulement... © transportparis

15 février 2017

MF67 - MF77 : le STIF amorce la succession

338 trains, 1690 voitures et 8 lignes concernées. Le prochain appel d'offres sur le métro pour le MF19 (appellation provisoire pour transportparis) s'annonce de grande ampleur, à comparer aux 200 rames annoncées pour le Grand Paris Express.

Le STIF a donc jeté les bases du nouveau matériel ferré du métro. Pas de grandes suprises sur le fond et il est fréquemment pris en référence le MF01, notamment au chapitre de l'aménagement intérieur, de largeur des sièges, de leur espacement, du nombre et de la taille des portes. Bref en étant un brin réducteur, le nouveau métro fer pourrait être une mise à jour du MF01.

140912_MF67reaumur-sebastopol

Station Réaumur-Sébastopol - Ligne 3 - 14 septembre 2012 - Les MF67 à bogies monomoteur Duwag sillonnent la ligne 3 depuis 1968, et ne verront arriver leur successeur que d'ici une dizaine d'années. Quasiment 60 ans de service. © transportparis

Ce qui est en revanche assez étonnant, c'est la distinction entre les nouveaux trains devant succéder aux MF67 et MF88 et ceux devant remplacer les MF77, en évoquant deux versions de longueur de 76 et 77,4 m pour coller au plus près des longueurs actuelles. Cependant, on peine à imaginer comment les constructeurs pourraient mettre à profit une différence de 1,40 m à répartir sur 5 voitures. Il semblerait plus logique d'uniformiser la longueur des trains, ce qui simplifiera la gestion du parc.

La capacité visée est au minimum de 552 voyageurs avec un objectif à 590 voyageurs en charge normale à 4 voyageurs debout par m². Pour les trains courts destinés aux lignes 3 bis et 7 bis, d'une longueur de 62 m, l'objectif est de 420 places.

Dans un premier temps, le STIF a mandaté la RATP pour équiper 3 lignes à compter de 2023 : 3 bis, 7 bis et 10. Ensuite, le STIF semble privilégier le renouvellement des MF77 de la ligne 13 (2025), puis la ligne 12 ( 2027) et enfin les lignes 7 et 8 en fin de programme. Rappelons que ces deux lignes devraient bénéficier de la rénovation des MF77 qui les desservent actuellement. Le marché MF19 pourrait comporter jusqu'à 410 rames dont 332 en tranche ferme, essentiellement de 5 voitures (14 rames de 4 voitures sont prévues pour les deux lignes bis).

14 février 2017

La ligne 15 Est déclarée d'utilité publique

23 km et 12 gares, entre Saint Denis Pleyel et Champigny Centre, le dernier maillon de la ligne 15 vient d'étre déclaré d'utilité publique, sans réserve. Satisfaction évidemment de la SGP, qui remarque que l'intégralité de la boucle au coeur du réseau du Grand Paris Express peut désormais entrer en phase opérationnelle. C'est d'ailleurs déjà le cas de la section sud. Le mois prochain, les premiers travaux de la section ouest vont débuter. A l'est, la SGP table sur un début des chantiers en janvier 2018.

Sur cette section, 300 000 voyageurs sont attendus chaque jour. Les gains de temps seront évidemment appréciables, notamment dans le nord-est parisien. L'arrivée de la ligne 15 devrait d'ailleurs soulager la ligne T1, qui à ce jour est l'unique axe de rocade "visible". Un dispositif complémentaire entre la ligne 15 et les trams T1 et T11 est d'ailleurs en train d'apparaître, avec 3 rocades complémentaires, en considérant la réalisation de la section Le Bourget - Noisy le Sec de T11.

Plus au sud, la ligne 15 sera parallèle au RER E entre Rosny Bois Perrier et Nogent Le Perreux, du fait du choix d'attribuer la section Rosny - Noisy-Champs à une extension de la ligne 11.

Reste un dernier élément, la lisibilité à terme de la ligne 15 qui effectuera un parcours en forme de 6 : nos amis bruxellois ont le même sujet avec la ligne... 6 du métro, repliée sur elle-même. De notre côté, en Ile de France, la mission circulaire du RER C est toute indiquée pour qui cherche à perdre quelques touristes entre le centre de Pairs et le château de Versailles et qui se retrouvent à faire le tour par Juvisy et Massy...

La ligne 15 reliera donc Noisy-Champs à Champigny via Champigny, Arcueil, Saint Cloud, La Défense, Saint Denis Pleyel et Bobigny. La signalétique aura intérêt à être efficace, car le voyageur devant relier Issy les Moulineaux à Arcueil aura le choix entre deux directions situées pour lui à l'est.

7 février 2017

Paris - Brétigny : un contrat pour la caténaire

Electrifiée par caténaire en 1500 V entre 1924 et 1926, la section Paris Austerlitz - Brétigny constitue l'un des points noirs du réseau ferroviaire en la matière, par l'obsolescence avérée des installations, l'impact sur la régularité des circulations et les coûts de maintenance associés. Jusqu'à présent, le renouvellement de la caténaire sur les 4 voies ne trouvait pas de solution compte tenu de l'impact sur les circulations des méthodes traditionnelles de la SNCF, s'avérant manifestement inadaptées à un chantier de taille exceptionnelle : dans certains cas, il aurait fallu neutraliser 3 des 4 voies pendant 9 heures pour permettre la réalisation de ces travaux.

090615_8889sainte-genevieve-des-bois

Sainte Geneviève des Bois - 9 juin 2015 - Exemple de caténaires à bout de souffle entre des poteaux qui ne sont plus tout à fait à la verticale et des supports transversaux qui ne tiennent "par la caténaire" et non l'inverse. Un chantier à haute visibilité sur lequel l'erreur n'est pas permise ! © transportparis

SNCF Réseau a donc choisi d'externaliser ce chantier et a signé un contrat de 277 M€ avec un groupement d'entreprises spécialisées pour un total de 180 km linéraires de caténaires à renouveler entre 2017 et 2024. Dans ce groupement figurent TSO Caténaires, SETEC Ferroviaire, TSO, ETF et Mobility. Parmi les innovations attendues de ce chantier et de cette méthode, le développement d'engins capables de renouveler 1400 m par nuit et d'augmenter la productivité sur la pose des poteaux. SNCF Réseau annonce également une caténaire plus résistante par rapport à l'intensité des circulations et aux amplitudes thermiques.

En revanche, le choix de l'externalisation, un des sujets majeurs du nouveau président Patrick Jeantet, suppose une forte articulation entre maître d'ouvrage et maître d'oeuvre et une capacité à orchestrer un tel marché, afin d'éviter la découverte a posteriori de malfaçons sur le chantier, comme cela put être le cas sur des opérations de renouvellement de la voie. L'externalisation peut être effectivement un moyen de diversification des méthodes et avoir une valeur ajoutée y compris pour SNCF Réseau, mais à condition de maîtriser cette évolution, d'autant que dans le cas de Paris - Brétigny, eu égard à l'intensité du trafic, le droit à l'erreur n'existe pas.

Publicité
Publicité
2 février 2017

Succès et tracas des chantiers du Grand Paris

Trois événements dans l'actualité des projets du Grand Paris ont attiré notre attention.

Le week-end du 28 / 29 janvier, a été glissé le cadre du futur tunnel de la ligne 15 sous la Grande Ceinture dans le secteur de Champigny sur Marne. L'opération s'est bien passée et les chantiers ont été terminés à l'heure.

En revanche, à Clamart, les travaux de construction de la future station de la ligne 15 ont donné une bonne bouffée de chaleur à la SGP et énervé quelques centaines de milliers de voyageurs du réseau Montparnasse (TER et Transilien) puisque suite aux mouvements du sol, le trafic a été interrompu toute la journée du 30 janvier entre Paris et Versailles Chantiers.

Enfin, la construction du prolongement de la ligne 14 entre Saint Lazare et Saint Ouen connaît une nouvelle difficulté puisque le site de la future station Porte de Clichy prend l'eau. Après le fonçage des parois moulées jusqu'à 50 m, la zone à excaver pour dégager l'espace de la future station se remplit d'eau par remontée de la nappe phréatique. C'est la deuxième fois en 6 mois. Impossible donc de terrasser ce site, mais aussi arrêt du tunnelier qui ne peut traverser cette zone. Actuellement, 3500 des 5800 m devant être percés ont été réalisés. La RATP annonce prendre des mesures pour respecter le délai de mise en service du prolongement en 2019, mais le doute s'installe...

31 janvier 2017

Versailles Chantiers : la gare rénovée... sauf les quais

64 000 voyageurs par jour, plus de 500 trains, essentiellement d'Ile de France avec les lignes C, N et U, mais aussi des TER Centre et quelques TET (bientôt récupérés par la Région) : la gare de Versailles Chantiers est une des plaques tournantes du réseau ferroviaire d'Ile de France, connectant deux radiales vers Paris (C et N) et deux rocades (ligne C branche Versailles - Juvisy et ligne U vers La Défense).

Une première étape de transformation de la gare s'est récemment achevée fin novembre 2016, avec :

  • la rénovation complète de l'ensemble du bâtiment voyageurs incluant la passerelle et les abris de quais, formant un ensemble très représentatif de l'architecture ferroviaire des années 1930 avec le recours au béton armé ;
  • la création d'un nouveau hall Ouest relié au bâtiment historique ;
  • la création d'une passerelle d'accès aux quais depuis ce nouveau hall, contribuant au rééqulibrage des flux aujourd'hui très orientés "côté Paris" du fait le la position des accès à la passerelle historique :
  • l'augmentation de capacité des lignes de contrôle des billets.

251116_interieur-versailles-chantiers1

Versailles Chantiers - 25 novembre 2016 - Le plan en céramique du réseau de banlieue Ouest-Etat au départ des gares Saint Lazare, Invalides et Montparnasse a été remis en valeur.

251116_interieur-versailles-chantiers2

Versailles Chantiers - 25 novembre 2016 - Sur l'autre tympan du hall de la gare, le plan du réseau de l'Etat, invitation au voyage. Ceci dit, l'horizon accessible depuis Versailles est un peu plus restreint.

251116_interieur-versailles-chantiers3

Versailles Chantiers - 25 novembre 2016 - Le hall au-dessus des voies, remarquablement restauré. On notera les écrans taille XXL et, en toiture, les dispositifs acoustiques améliorant l'ambiance sonore dans cet espace.

251116_passerelle-versailles-chantiers1

251116_passerelle-versailles-chantiers2

Versailles Chantiers - 25 novembre 2016 - Deux vues de la nouvelle passerelle (face "province" en haut, face "Paris" ci-dessus) : les escalators sont couverts ce qui devrait leur garantir une meilleure disponibilité. A droite, on aperçoit l'extension du bâtiment voyageur qui assurera la liaison avec le futur pôle multimodal dont la construction s'achèvera en 2018. Evidemment, vous aurez remarqué que les quais restent dans un état plus que dégradé et n'ont pas encore été rehaussés. En revanche, les escalators sont positionnés pour la future hauteur des quais !

Les travaux se poursuivent avec le volet intermodal : le parvis historique de la gare sera terminé en avril 2017. Le chantier du parking souterrain et de la gare routière se poursuivront jusqu'en 2018. Les autobus disposent déjà depuis plus d'un an d'un nouvel itinéraire par l'avenue de Sceaux, en site propre dont la configuration finale sera également livrée en 2018.

Ne resteront plus que les quais à rehausser à 550 mm pour améliorer l'accès aux trains, valeur correspondant non seulement au maximum possible compte tenu de la forte courbe de la gare (et qui ne permettra pas un accès en autonomie aux fauteuils roulants) et de la desserte par TGV et TER à plancher bas et à la cote de référence pour le futur matériel de la ligne N.

23 janvier 2017

Pollution : si vous y comprenez quelque chose...

Une nouvelle fois, les seuils de pollution sont dépassés et les mesures d'incitation ne suffisent plus. Entre un anticyclone persistant sur la France, créant une absence de courant d'air, un froid persistant venu du nord-est qui fait tourner les chauffages à plein régime, la région parisienne vit depuis plus de deux mois dans le brouillard et respire à plein poumons des particules. Bon gré mal gré, elle s'était faite à l'idée de la circulation alternée, quoique les infractions étaient nombreuses du fait d'une réticence au changement et, pour certains, à une forme d'inconscience.

Aujourd'hui, les règles changent. Pas de circulation alternée, mais une circulation "différenciée". Seules les voitures munies des pastilles 1, 2 et 3 ont le droit de circuler. Les véhicules sans pastille ou avec le chiffre 4 et 5 doivent rester au garage. Dans les transports en commun, pas de gratuité, ce qui commençait à plomber les comptes du STIF à raison de 4 M€ par jour : un forfait spécial à 3,80 € est instauré.

Et encore, la situation parisienne est "relativement" simple à comprendre. Mais à Lyon, les mesures décidées par la Préfecture brillent par leur complexité : les véhicules sans pastille ou avec le chiffre 5 sont interdites à la circulation... Pour les véhicules classés 1 à 4, seuls ceux munis de plaques impaires (puisque nous sommes le 23 janvier) ont le droit de circuler.

Néanmoins, ce matin, que ce soit dans Paris ou en petite banlieue, toujours autant de véhicules avec une seule personne à bord, toujours autant d'encombrements provoqués pour l'essentiel par des petits trajets qui peuvent se faire autrement qu'en voiture. L'argument "les transports en commun ce n'est pas pratique et c'est toujours en retard" n'est pas dénué de fondements, mais quand on met - constaté ce matin - 10 minutes pour franchir un carrefour, est-ce que l'automobiliste se pose les bonnes questions ?

Et pendant ce temps, les insuffisances respiratoires progressent à grande vitesse. Les jeunes français de 2017 ont en moyenne une capacité respiratoire inférieure de 25% à celle de leurs parents au même âge. Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour préserver le petit confort douillet de sa voiture...

Ah au fait, vous avez entendu parler d'une écologie réaliste dans les débats politiques du moment ?

20 janvier 2017

MF77 : la rénovation relancée

La rénovation des 66 trains MF77 de la ligne 13 avait laissé des traces. D'abord juridiques : confié aux Ateliers CLBI (Cannes La Bocca Industries), repris entre temps par AnsaldoBreda, avait donné lieu à une procédure judiciaire contre la RATP qui, face à la mauvaise exécution du contrat, avait décidé de ne pas lever la tranche optionnelle du marché prévue pour la rénovation des lignes 7 et 8. Ensuite, techniques, avec les retards accumulés et une qualité de prestation insuffisante qui avait nécessité de nombreuses reprises, y compris par la RATP. Enfin, commerciales, avec des choix de réaménagement assez discutables :

  • éclairage intérieur blafard, renforcé par le choix du gris sur les parois et d'une lumière essentiellement indirecte ;
  • passage à une disposition 2+1 qui réduit le nombre de places assises sans réellement augmenter la capacité totale du fait de l'élargissement des sièges et de l'encombrement des barres de maintien.

Le STIF a donc enfin décidé de deterrer le sujet MF77 car le renouvellement du matériel fer n'est pas encore pour tout de suite et il faudra d'abord s'occuper des 3 lignes restant équipées en MF67 (3-10-12). Donc pour les lignes 7 et 8, la rénovation du matériel existant est décidée. Le STIF financera directement la moitié du programme, soit 59 M€, l'autre moitié étant apportée par la RATP dans le contrat quadriennal avec le STIF.

Dans un premier temps, 15 trains de la ligne 8 seront renovés avec un objectif de remise en ligne mi-2018, puis ce sera le tour des trains de la ligne 7. Le reliquat du parc de la ligne 8 est prévu en tranche conditionnelle.

Le STIF annonce une opération concernant sièges, vitres, éclairages, revêtements intérieurs et livrée extrérieure.  Les Ateliers de Construction du Centre, à Clermont-Ferrand, espèrent avoir le marché pour maintenir leur activité mais d'autres compétiteurs devraient être sur les rangs.

20 janvier 2017

RER D : pas de grand stade pour le rugby

Puisque le RER D anime la chronique de transportparis, cette petite information qui mérite d'être signalée : le projet de grand stade de rugby à Ris-Orangis a fait les frais du remaniement à la tête de la Fédération Française de Rugby. Pourtant soutenu par les élus locaux, dont un qui était jusqu'à peu locataire de Matignon, le projet a été écarté au regard de son  coût et des problèmes d'accès. Rappelons qu'il était prévu une desserte par le RER D, par le tram-train Versailles - Evry et avec 7000 places de stationnement. En outre, 118 M€ d'investissements routiers étaient envisagés. Pour le RER D, il était demandé doubler l'offre... ce qui n'était pas envisageable sans de considérables travaux jusqu'à Paris...

Une épine dans le pied en moins...

Publicité
Publicité
Publicité