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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
12 février 2022

Rue de Rivoli : du mieux... et du moins bien

Eh oui, on y revient. La Ville de Paris est donc bien décidée à pérenniser les pistes cyclables temporaires créées au printemps 2020, mais il faut faire plus propre, car la quille en plastique jaune fluorescent et le bloc de béton ne comptent pas parmi les mobiliers urbains les plus esthétiques.

Parmi les premiers axes traités, la rue de Rivoli, d'abord le long des Tuileries. A l'oeil, c'est effectivement mieux car plus discret, mais il n'en reste pas moins que les deux tiers de l'espace de la chaussée accordée aux cyclistes sont utilisés de façon anarchique. Rappel : on roule à droite et on s'arrête au feu rouge, même en vélo.

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Paris - Rue de Rivoli - 5 novembre 2021 - Sur la partie centrale de la rue, là où le trafic des autobus est le plus important, l'espace résiduel pour la circulation motorisée (quelle qu'elle soit) génère des encombrements ralentissant bien plus qu'auparavant la circulation des bus, puisque, dans l'ancienne configuration, ils disposaient d'un couloir réservé... © transportparis

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Paris - Rue de Rivoli - 11 février 2022 - Comme un petit problème de répartition de l'espace... Ce cliché montre que dans le trafic automobile, quand on enlève l'autosolisme, il reste quand même l'activité économique, les livraisons et les taxis et si on compacte un peu trop l'espace accordé à ces besoins, forcément... ça coince. Plus grave, l'absence de voie réservée pour les transports en commun. La réorganisation du trafic sur la rue de Rivoli ressemble donc fort à un échec. Si les cyclistes disposent des deux tiers de la chaussée, les utilisateurs des lignes d'autobus font grise mine en comptant les minutes perdues. © transportparis

En revanche, ce cliché parle de lui-même quant aux conditions de circulations pour les autres utilisateurs de la voirie : on y voit des taxis, des véhicules utilitaires de livraison et de travaux divers... et un pauvre autobus de la ligne 72, noyée dans cette circulation et considérée comme un véhicule ordinaire. Il lui a fallu près d'un quart d'heure pour aller des Guichets du Louvre jusqu'à l'entrée de la place de la Concorde.

Alors rappelons la proposition de transportparis, d'ailleurs en tous points similaire à celle de l'AUT Ile de France :

  • regrouper les autobus dans les 2 sens de circulation sur les rues de Rivoli et Saint Antoine, de la Concorde à la Bastille, simplifiant les itinéraires des lignes 21, 67, 69, 72, 74, 76, 85 et 96 qui empruntent - partiellement ou totalement - ces axes. Il resterait au moins une voie disponible, pour les livraisons et les véhicules d'intervention ;
  • le couloir pour les autobus libéré sur les quais de rive droite est transformé en piste cyclable (avec une courte zone mixte entre le pont Royal et le pont Neuf pour les besoins de la ligne 27 en direction de la porte d'Ivry).
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Commentaires
A
C'est un peu dommage de ce concentrer, comme à chaque fois, sur un seul moyen de transport, ici le vélo, en oubliant tout le reste. Le vélo est un excellent moyen de transport, mais le soucis c'est que cet aménagement manque encore une fois de cohésion et de vue d'ensemble des mobilités. La ligne 72 se retrouve engluée dans le traffic réduit à une seule voie. Je ne vois pas d'autre solution que de réduire la largeur de la piste cyclable pour y insérer un site propre bus ou d'imposer ce site propre sur l'ensemble de la rue de Rivoli, ce qui par ailleurs reporterait le traffic routier sur la rue de la Verrerie et les quais.
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R
"et les taxis qui font partie du service public. " les taxis de par leur fonctionnement, leur tarification ne n'ont rien à voir avec un service public. Il ne s'agit ni plus ni moins qu'un moyen de transport individuel, qui est parfois sur les grands axes une belle source de gênes pour les TC. Combien de fois je me suis retrouvé coincé dans un bus derrière un taxi qui prenait ou déposait un client...
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B
Pour "faire court", <br /> <br /> dans la mesure où le métro 1 est sous les rues de Rivoli et St Antoine, <br /> <br /> <br /> <br /> - laisser les modes actifs s'y débrouiller en surface avec les taxis, livreurs et riverains,<br /> <br /> - mettre tous les bus en site propre double sens sur les quais RD ? (et à terme un tram). Ça semble plus facile du fait du moindre nombre de commerces.
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C
J’ai lu puis parcouru la suite des réponses à la nouvelle relative à la situation de la rue de Rivoli. Surprenant de voir que sur un blog où il est question de transports urbains, le sujet du transport individuel prenne autant de place, à peu près autant que sur la voirie.<br /> <br /> Le sujet n’est pas de considérer la place de la bicyclette ou de l’automobile mais de trouver des solutions afin que le transport collectif, celui qui transporte des centaines de milliers de personnes chaque jour, pour ne pas dire des millions, soit prioritaire, puisse circuler sans entrave, remplisse enfin son rôle majeur : celui de faire vivre la cité.<br /> <br /> Qu’en est-il aujourd’hui ? Nous constatons à Paris (au sens large), une dégradation de la qualité du service des transports urbains de surface. Après une douzaine d’années d’effort en leur faveur, ce qui avait été fait a été plus ou moins annulé à certains endroits, répercutant sur l’ensemble du réseau une dégradation quotidienne perceptible : suppressions de couloirs réservés ; mélange des genres en autorisant des véhicules individuels à circuler dans les réservations restantes sans respecter la priorité des véhicules collectifs ; absence de priorités ou non-respect de celles-ci, etc … La liste est longue car la spirale étant sans fin, la dégradation de la qualité des transports urbains couplée avec les restrictions récentes et les changements d’habitudes poussent le STIF à réduire les services. Tout ceci a de forts relents des années 50 à 70 où il était de bon ton de dire que le transport individuel sera la panacée à tous les problèmes de déplacement.<br /> <br /> La rue de Rivoli présente le bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire : donner priorité dans l’axe au transport individuel, quel que soit son mode, reléguer sur les côtés les transports collectifs avec, en plus, dissociation des itinéraires. Pour faire bonne mesure comme il y a un ostracisme actuel et de bon ton concernant le type de mode individuel, on accuse l’autobus d’être une grosse automobile dont certains se passeraient bien pour encombre toute la chaussée. La rue n’est pas plus agréable qu’elle l’était jadis, les piétons devant se montrer tout aussi prudent pour traverser la rue car, et c’est un secret de polichinelle, le respect des feux par les utilisateurs de certains véhicules individuels – une minorité soit dit en passant – considèrent qu’ils n’ont pas à la faire.<br /> <br /> Recentrons le sujet. Les transports en commun de surface desservant la rue de Rivoli et, par voie de conséquence les quais de la rive droite, ont perdu en efficacité, en rapidité, en attractivité. Il est surprenant de voir que les quelques aménagements difficilement acquis en cinquante ans ont été proprement annulés. Cette situation, si elle perdure, aboutira immanquablement à cette spirale de réduction des services par baisse du trafic qui se reportera sur le véhicule individuel ou, pire encore, sur rien du tout compte tenu des nouvelles habitudes ce qui, pour autant, risquerait aussi d’avoir des conséquences économiques sur le centre de la capitale.<br /> <br /> Qu’on le veuille ou pas, on ne dessert pas une ville de cette importance en discutant du bien-fondé de la bicyclette ou de l’automobile.<br /> <br /> La nécessité de reprendre un cours normal des choses en faveur des transports collectifs se traduit, évidemment, en les mettant au centre des concepts d’aménagements et non en marge. Au centre ? un site propre axial, regroupant les itinéraires avec des feux prioritaires et ceci de la Concorde à la Bastille (dont le giratoire devrait être complètement revu aussi dans cette optique) serait la seule solution, il n’y en a pas d’autre. Ceci en considérant que la vitesse commerciale des autobus, avec priorité aux feux, doit être de l’ordre de 16 Km/h, c’est-à-dire du double de ce qu’elle est devenue. L’attractivité en serait rehaussée. Par ailleurs, cela doit être couplé avec, dans un premier temps, l’équipement des lignes importantes (21, 72 par exemple) avec des autobus articulés. La circulation individuelle, quant à elle, sera sur les côté et l’utilisation du site propre pour les autobus ne serait autorisée que pour les services d’urgence évidemment et les taxis qui font partie du service public. Tout ceci existe ailleurs, se pense, se conçoit, s’adapte et s’aménage à la condition de cesser de raisonner en termes individuels.<br /> <br /> Concernant les quais qui sont touchés, il est nécessaire de maintenir un service de transports urbains, c’est capital pour la desserte à la fois des musées, du quai de la Mégisserie, très important, ainsi que pour l’équilibre des trafic parallèle Rivoli/quais RD et RG. Il y a deux solutions : soit maintenir le 72, dont c’est le tracé naturel et le regrouper sur les quais, soit en faire, à double sens et en site propre évidemment, un itinéraire de plusieurs lignes avec rupture de charge. Ou encore lancer une nouvelle ligne de bout-en-bout.<br /> <br /> Dans un deuxième temps, et sur les quais, et sur la rue de Rivoli (mais sur les quais, ce sera plus simple à réaliser en premier lieu) : le tramway évidemment. Son attractivité n’est plus à démontrer, il n’y a pas beaucoup à débattre à cet égard.<br /> <br /> Quant au reste, c’est-à-dire la circulation individuelle privée, eh bien elle aura le reste. Qu’il y ait des aménagements pour cycles, parfait, nul n’y trouvera à redire à la condition que ce soit en respectant la priorité des transports collectifs ; qu’il y ait obligation de respecter les règles du code de la route qui s’imposent à tous (piétons aussi, ne l’oublions-pas) et que l’on cesse de jouer à « pousse-toi-de-là-que-je-m’y-mette ». Les encombrements dans Paris redeviennent très et trop présents dans la capitale et aux alentours immédiats. Il y a beaucoup à faire et ce ne sera pas demain matin que nous pourrons réaliser cela mais à tout le moins, il faut – à nouveau – changer les mentalités au bénéfice du collectif et du transport urbain ; établir un plan d’ensemble pour l’ensemble de la capitale, la rue de Rivoli est un élément majeur parmi beaucoup d’autres. Peut-être – ça prendre du temps – le retour de l’efficacité des transports urbains attirera à nouveau les usagers, permettra de réduire la circulation individuelle et améliora la qualité de vie des habitants.
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P
En passant rue de Rivoli, au métro St Paul, ce qui m'a étonné, c'est la proximité entre une rue large aux 2/3 utilisée par les cyclistes et l'étroite rue François Miron devenant rue St Antoine et étant pavée/piétonnisée où le piéton inattentif que j'étais a vu des bus circuler !<br /> <br /> Je suis le seul à trouver cela absurde ?
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R
Je crois que nous partageons tous l'idée de dire que l'aménagement actuel est loin d'être parfait bien au contraire, après évoquer un sabotage... En englobant crassement une idéologie qui serait une et indivisible alors qu'on voit aisément que d'une ville à l'autre (Bordeaux et Lyon par exemple) ce n'est tout simplement pas sérieux.
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R
C'est vrai qu'avant "l'idéologie EELV" Paris était une ville fluide, douce et sans bouchon. Un havre de paix pour les habitants, piétons et cyclistes. La destruction du réseau du tramway a permis d'offrir un réseau de TC robuste et agréable. La bascule a dû se produire au moment de l'arrivée des lignes de bus protégées ?
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B
Paris, l' exemple parfait du sabotage d' une ville par l' idéologie EELV.
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T
Redaction TRUP, je vous rejoins entièrement sur le fait que c'est inacceptable que les bus restent bloqués dans la circulation générale et que l'aménagement de la rue de Rivoli n'est pas optimal. De même je suis d'accord qu'il est préférable de manière générale de ne pas dissocier les couloirs de bus. Je partage votre constat que la circulation des vélos est très mal régulée, même si les récents aménagements semblent apporter des améliorations.<br /> <br /> <br /> <br /> Néanmoins, je pense qu'il faut regarder le problème d'une autre façon : si on réassocie les deux sens du bus sur la rue de Rivoli, combien de passagers le bus va-t-il gagner et combien de personnes vont abandonner leur vélo ? La rue de Rivoli est-elle le seul point noir du 27 ? Quel serait le bilan de l'opération ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je n'ai pas la réponse, c'est pourquoi je ne m'avancerai pas à imaginer un aménagement parfait répondant parfaitement à toutes les attentes, si tant est qu'un aménagement parfait existe. Néanmoins, je trouve assez peu réaliste de votre part de proposer de carrément supprimer la piste cyclable pour la reporter sur les quais, d'abord car cette piste est un symbole de la transition de Paris vers des mobilités plus vertes et c'est politiquement impossible de faire aboutir une telle proposition (et oui l'aménagement urbain n'est pas que de la rationalité...), mais surtout car si un couloir bus à double sens est créé rue de Rivoli, il sera forcément fréquenté par les cyclistes (on imagine mal dans tous les cas une rue interdite aux vélos), ce qui risque fortement d'affecter la vitesse commerciale des bus (cf bvd st marcel et de l'hôpital), même avec une PC sur les quais (qui existe déjà d'ailleurs, sur les anciennes voies sur berges, et qui est déjà assez fréquentée). C'est pourquoi je suis assez mal à l'aise avec vos propositions.
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R
Comme tout à chacun ici, j'apprécie pleinement les différents blogs qui m'apportent une mine d'or en terme d'informations ainsi que d'idées. Je suis un grand utilisateur de TC et de vélo, utilisant les deux cela me permet de construire à la hauteur un avis sur la situation, avis qui n'a évidemment pas plus de valeurs qu'un autre.<br /> <br /> L'histoire des pistes cyclables vides ou autres et aussi une vision biaisée. Plus l'offre en piste est qualitative plus cela va augmenter, on dit que 7 000 à 12 000 c'est peu... Encore faudrait-il comparer cela à ce qu'on trouvait avant. Et pour ma part Rivoli en vélo avant c'était même pas imaginable, sans compter que je n'ai pas un grand souvenir de la file du bus qui était largement encombrée par des taxis, véhicules de livraison et autres.<br /> <br /> Plus il y aura d'axes structurants et efficaces et pérenne (j'insiste), plus la pratique augmentera, c'est comme pour tout il faut laisser le temps aux gens de changer leurs habitudes. Certains axes mal adaptés comme les couloirs vélo sur les trottoirs pour rejoindre République montre qu'il ne suffit pas de peindre un vélo pour faire de l'efficace. Le problème qui reste majeur est quand même la quantité de voitures qu'on retrouve, il suffit de voir certaines villes du Nord comme Goteborg ou Oslo pour voir qu'on peut marier à merveille deux moyens qui s'allient pour moi parfaitement, les piétons, les vélos et les TC et avec bien peu de voitures dans les centres. <br /> <br /> Pour la sécurité des piétons, la vitesse de 30km/h est un impondérable c'est une évidence. Enfin, je partage tout à fait l'importance de faire appliquer strictement le code de la route à bon nombres de cyclistes qui n'en font qu'à leur tête et dont l'attitude me semble bien dangereuse hélas, mais tout comme la ceinture en voiture ou le casque à moto un peu de rigueur aidera à calmer les fortes têtes.
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O
Je me sens obligé de rejoindre certains commentaires, je suis très surpris de la logique argumentaire à laquelle vous céder dans votre second cliché: "sur la photo on voit que la piste cyclable est vide; donc elle est surdimensionnée".<br /> <br /> Logique que vous condamneriez (à juste titre) pour des photos de couloirs de bus vide à côté de file de voitures pleines.<br /> <br /> D'autant que je pourrais pour ma part faire plein d'autres photos un mardi soir d'avril où au contraire le flux des vélos revenant de l'ouest est extrêmement dense dans cette rue (et mal réparti car la signalisation au sol n'est vraiment pas optimal).<br /> <br /> <br /> <br /> C'est dommage car je comprends (et rejoins) votre volonté louable de défendre les TEC, mais pas avec ce genre d'arguments ;)<br /> <br /> <br /> <br /> En outre le débat que vous amenez sur l'autosolisme est intéressant. Le rôle des autorités organisatrices est-il de pousser quoiqu'il arrive au développement d'un réseau public dense, fréquent et structurant ? Ou plutôt de chercher à maximiser le service rendu aux citoyens en terme de mobilité/santé publique (sport, pollution)/ coût.. ? Car dans cette deuxième hypothèse l'autosolisme n'est pas nécessairement un élément à combattre.
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H
Je le répète : oui aux voies cyclables, mais pas au détriment des voies de bus comme ici !
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B
Rédaction TRUP a écrit :<br /> <br /> "le couloir pour les autobus libéré sur les quais de rive droite est transformé en piste cyclable (avec une courte zone mixte entre le pont Royal et le pont Neuf pour les besoins de la ligne 27 en direction de la porte d'Ivry)"<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi traiter la 27 différemment ? <br /> <br /> Ne peut elle pas faire comme la 21 : Rivoli, Chatelet, Ile de la Cité, Pont au Change, Pont St Michel, boul St Michel (dans les deux sens) ?<br /> <br /> https://www.ratp.fr/sites/default/files/plans-lignes/Secteurs/bus%20paris%20avec%20rues.1644588015.png
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E
Une analyse toujours biaisée...<br /> <br /> Rappellons que les taxis et autres n'ont pas le droit de stationner sur la rue, alors que c'est cela qui crée les fameux embouteillages. Il y a des places de livraison qu'il faut que la ville fasse respecter !<br /> <br /> Par contre, faire un couloir à double-sens, c'est une bonne idée, maintenant qu'on a la place.
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G
Vous êtes mauvaise langue : le fait que les pistes cyclables soient quasiment vides est la preuve de la remarquable efficacité du vélo, et donc un encouragement à faire encore plus !
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A
Le simple fait que vous proposiez une zone mixte circulation motorisée / vélo montre que vous n'aviez rien compris au problème.<br /> <br /> Quant à la piste cyclable, elle est bien plus pertinente sur la rue de Rivoli que sur les quais car elle y est proche de la ville et non coupée de celle-ci par la Seine d'un côté, et l'ensemble Louvre-Tuileries de l'autre.<br /> <br /> On pourrait toutefois imaginer la réduire un peu à certains endroits pour élargir le trottoir et éventuellement mettre la circulation en double voie. Mais serait-ce vraiment nécessaire si l'on faisait respecter l'interdiction de la rue de Rivoli ? Il faudrait en tout cas penser celle ci pour que seuls les bus puissent la prendre d'un bout à l'autre, le reste de la circulation devant être forcé à faire demi-tour.<br /> <br /> Dans tous les cas, la ligne 72 mériterait amplement un tram.
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B
Quand je pense qu'à une époque, on parlait de Bluetram pour la ligne 72 en parlant des bus Bolloré ! Sans mettre un un tram, on est loin des objectifs de qualité de service qui avaient été annoncés pour cette ligne...<br /> <br /> Quant à la répartition de l'espace entre vélos et bus, c'est simple : Mme Hidalgo dépense sans compter l'argent de la Ville à faire et refaire la voirie pour les cyclistes qui sont plus souvent des Parisiens (qui sont ses électeurs... potentiels que des banlieusards) alors que les bus sont de la compétence d'IDFM... dont de Mme Pécresse. Et tant pis si lesdits bus transportent aussi des Parisiens ! Cette opposition déjà pas constructive ne s'arrange pas en période d'élection nationale. Les Parisiens votent aussi à la présidentielle !
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