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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
1 avril 2021

Doppelmayr remporte le premier téléphérique francilien

 Le groupement Doppelmayr - Egis - SPIE Batignolles - Atelier Schall - France Travaux remporte la construction du premier téléphérique francilien entre Créteil et Villeneuve Saint Georges, dénommé Téléval, d'un coût de 132 M€. Long de 4500 m avec 5 stations, il reliera le terminus de la ligne 8 du métro à la Pointe du Lac en direction de Bois Matar. Le téléphérique passera au-dessus des installations ferroviaires de Valenton, de la LGV Sud-Est, de plusieurs voies rapides, et rattrapera évidemment le dénivelé entre Créteil et Valenton. Les cabines passeront toutes les 22 secondes en heure de pointe et 28 secondes en journée et relieront les 2 terminus en 17 min 30 soit une vitesse moyenne de 15,42 km/h. Le service sera interrompu 11 jours par an, du fait des obligations de maintenance et d'agrément sécuritaire. La capacité sera de 1600 places par heure et par sens.

La date de mise en service devrait intervenir en principe en 2023-2024.

Avec le projet en cours de réalisation à Toulouse, il s'agira d'évaluer l'intérêt de cette solution pour des besoins assez particuliers, tout en étant prudent sur la capacité bien française de faire d'une solution à usage spécifique une réponse universelle. Les performances du téléphérique sont globalement celles d'une ligne d'autobus, en débit et en vitesse. Dans le cas du Téléval, la combinaison dénivelé + faisceau ferroviaire rend le téléphérique assez pertinent

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Commentaires
D
Si le terme « téléphérique » (ou téléporté) n’est pas inapproprié puisqu’il désigne réglementairement tout système supporté par un câble et inclut donc les télécabines, il est néanmoins trompeur pour le commun des mortels pour qui le Téléval ou Câble A ne sera qu’une télécabine, et apparemment selon les illustrations une télécabine monocable, bref de vulgaires « œufs ».<br /> <br /> Cela n’empêche pas que ce soit une solution intéressante chaque fois que l’encombrement du sol, les barrières naturelles ou artificielles, le relief interdisent l’installation d’un système au sol. Le câble est bien moins chers que tous les ouvrages aériens ou souterrains. On remarquera que presque tous les téléphériques (au sens général) urbains sont dans ce cas. Notamment à Medellin (Poma) ou à Caracas (Doppelmayr) ils ont permis la desserte efficace de quartiers de bidonvilles sur des pentes escarpées. Rien à voir avec les temps de parcours des minibus qui se frayaient tant bien que mal un chemin dans les rues étroites et pentues !<br /> <br /> Bien sûr la capacité est limitée (mais on peut faire mieux que 1500 pphpd), et la disponibilité aussi (maintenance, inspections « décennales » qui en urbain sont plutôt annuelles compte tenu de l’utilisation beaucoup plus intense qu’en montagne, arrêt de l’exploitation dès que le vent peut dépasser 7O km/h pour les télécabines monocäbles…).<br /> <br /> Mais en acceptant ces contraintes (et quelques autres) c’est donc une solution tout à fait adaptée au Câble A.
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I
Je le sens pas ce truc. Quant à la date de mise en service, c'est déjà une blague.
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J
Cela peut-il raviver l'intérêt pour le téléphérique entre Austerlitz et Gare de Lyon ??
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T
c'est pertinent mais au final tres cher au km....135m€ pour 4.5km
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B
Troisième des constructeurs de remontées mécaniques à se placer sur l'urbain en France, après BMF (Barthollet) à Brest avec un va-et-vient spécifique, Poma à Orléans, mais le projet a été abandonné. On va voir comment Doppelmayr s'adapte aux spécificités du transport urbain : fonctionnement environ 18h/jour, presque toute l'année, clientèle différente, modèle économique différent...
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