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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
11 janvier 2020

2020-2030 dans les transports franciliens

Un nouveau cap, même si on ne change pas encore de décennie (ce sera l'année prochaine). 2020, un chiffre rond et qui a longtemps été considéré comme une échéance forte dans de nombreux projets. C'est l'occasion pour transportparis de dresser un petit bilan et les premières perspectives à commencer par cette nouvelle année.

2020 : l'année de tous les miracles selon certains. Souvenez-vous : le Grand Paris Express devait être intégralement en service, EOLE était à Mantes la Jolie, LNPN désaturait la desserte de la Normandie et les tangentielles réactivaient la Grande Ceinture au nord et à l'ouest. Limitons ici ce florilège de peur d'entamer l'année dans un sarcasme déprimant. Encore que, les promesses, ça n'engage que ceux qui les écoutent !

Deux nouveautés en 2020

Dans les transports franciliens, cette année sera marquée d'abord par la mise en service du prolongement de la ligne 14 du métro de Saint Lazare à la mairie de Saint Ouen, projet qui accuse plus de 3 ans de retard sur le calendrier initial, avec l'arrivée des MP14 à 8 voitures. Arrivée dans les délais en revanche du tramway T9 entre la porte de Choisy et Orly, aboutissement de 35 ans d'aménagements sur la ligne 183.

Métro : des tunneliers en pagaille, des extensions qui se profilent mais des automatisations en question

Le Grand Paris Express : les tunneliers s'en donnent à coeur joie pour réaliser la ligne 15 mais les ingénieurs se creusent les méninges pour trouver une solution d'insertion de la station de métro à La Défense. La ligne 17 est - heureusement - suspendue suite à l'abandon du projet Europacity. La ligne 18 est toujours aussi contestable... et de nombreuses zones d'ombre demeurent sur ce nouveau réseau : à commencer par son coût réel, et le financement de l'exploitation des lignes.

Restons au chapitre du métro pour revenir au réseau historique : la bonne nouvelle, c'est qu'on est en train de voir le bout du tunnel pour les extensions des lignes 4 (à Bagneux), 11 (à Rosny sous Bois) et 12 (à Aubervilliers). Le prolongement de la ligne 14 à Orly a démarré en fanfare. En revanche, l'idée d'envoyer la ligne 11 à Noisy-Champs a disparu des radars. La compensation aux évolutions technico-politiques du Grand Paris Express s'est évaporée.

La ligne 4 sera automatisée... et ensuite ? La grève qui s'est installée dans la durée donne évidemment du crédit à l'option d'une automatisation accrue du réseau, mais pour l'instant, les perspectives restent floues et esquissent prudemment un scénario sur la ligne 13 à horizon 2035. Rien d'ici là ? Ce serait assez surprenant et mettrait Paris en retrait de la dynamique mondiale alors que la RATP se veut un acteur de référence du transport urbain.

RER et Transilien : EOLE et de nouvelles rames toujours en vedette

Du côté des RER et des Transilien, la décennie sera d'abord celle du renouvellement des générations : poursuite des livraisons de Franciliens et de Régio2N, RERng pour le RER E et le RER D, MIng pour le RER B, avec à la clé l'épuration des premières séries de Z2N, la fin de carrière pour les VB2N et à très court terme des emblématiques Z6400. La traction Diesel sera complètement éliminée d'Ile de France puisque, finalement, les sections Gretz - Provins et Trilport - La Ferté Milon seront électrifiées, avec emploi de Franciliens à la clé et la cession des AGC bimodes aux Régions, qui vont probablement jouer des coudes pour récupérer tout ou partie de ces 24 rames.

EOLE : pour l'instant, le projet touche du bois. La réalisation de la gare de La Défense sous le CNIT progresse dans difficultés majeures, le saut-de-mouton de Nanterre prend forme, les premiers coupons de rail sur le site de l'atelier de La Folie ont été posés et Virgine creuse sous Courbevoie à bon rythme. Les travaux de la gare de la porte Maillot débuteront aussi cette année mais la calendrier actualisé des chantiers peut laisser songeur puisque le génie civil de la gare ne serait achevé qu'à l'été 2022, soit 6 mois avant la mise en service annoncée du prolongement à Nanterre.

Du côté des tangentielles, ce n'est pas glorieux. La ligne T13 est bien en travaux pour une première phase de Saint Germain en Laye à Saint Cyr, mais on renoncera à compter les années de retard par rapport au calendrier initial (vous pouvez quand même relire notre dossier). Les travaux sur T12 ont débuté quand la ligne aurait dû être mise en service. Quant à T11, on a perdu de vue les échéances de prolongement du Bourget à Noisy le Sec et d'Epinay sur Seine à Sartrouville.

Tramways : le temps des incertitudes ?

Passons aux tramways : le rythme s'est sensiblement ralenti et on peine à voir un nouveau souffle pour continuer la réintroduction de ce mode de transport en Ile de France. Les projets déjà anciens, comme les extensions de T1, ne sont pas forcément dans une posture très favorable : incertitude sur le financement de la section Asnières - Rueil-Malmaison à l'ouest, probable phasage de la section Noisy le Sec - Val de Fontenay à Montreuil, débats toujours en cours sur l'extension de T7 entre Athis-Mons et Juvisy qui constitue pourtant la raison d'être de cette ligne. Certes, T3 continue sa voie avec le début des travaux vers la porte Dauphine et les premiers chantiers sur T10 ont débuté. Mais après ?

Bus : électrifier, oui mais comment ?

Du côté des autobus, la mutation de la décennie à venir est évidemment électrique, mais pour l'instant, la transition énergétique présente quelques faiblesses. Le bus hybride n'a pas suscité un grand enthousiasme, mais il en circule plusieurs milliers en Ile de France. Les motorisations au gaz semblent faire leur retour dans une situation d'attente, car l'autobus électrique, dont on a vanté peut-être trop rapidement les vertus, reste encore l'exception : coût, autonomie, maturité du marché font aujourd'hui question. Le choix des opérateurs, et notamment de la RATP, d'aller vers des solutions totalement sur batteries est aujourd'hui un point critique. Alors qu'on le croyait ringard, les nouvelles générations de trolleybus font une percée qui n'est pas anecdotique si on regarde le mouvement à l'échelle européenne. En France, Limoges, Saint Etienne et Lyon passent des commandent, envisagent des électrifications nouvelles. D'autres villes y songent de plus en plus. Et pourquoi pas en Ile de France ?

Contractualisations : une année mouvementée

La renégociation des contrats d'exploitation avec la RATP et la SNCF est un des sujets majeurs des transports franciliens, tous les 4 ans, donnant lieu à d'âpres négociations avec Ile de France Mobillités. L'année 2020 débute difficilement sur ce plan. Dans le contexte de la grève, la Région a imposé un remboursement intégral des abonnés, manifestement contre une RATP cherchant plutôt à réduire l'impact financier d'une telle mesure. Avec la SNCF, le calendrier a dérapé, et d'après l'AUT Ile de France, le nouveau contrat ne serait pas signé avant l'été.

L'année 2020 est aussi celle qui verra les contrats avec les réseaux de grande couronne profondément évoluer : fini le droit du grand-père, les opérateurs historiques sur ces territoires devront passer par la case de l'appel d'offres, selon une procédure classique de délégation de service public bien connue des réseaux de province. Pour Ile de France Mobilités, c'est assurément une mutation qui renforce sa position, mais accentue aussi la nécessité d'équipes solides au regard de la tâche à accomplir au cours des prochaines années : il existe aujourd'hui près de 140 contrats en gré à gré pour exploiter ces réseaux urbains et interurbains, qui ont d'abord été redéfinis en 39 lots par bassin de vie. L'ouverture des réseaux Optile précède de 4 ans la première échéance concernant la RATP : en 2024, Ile de France Mobilités mettra en appel d'offres le réseau d'autobus de Paris et de la petite couronne. En 2029, ce sera le tour des tramways, ce qui risque d'être modérément mobilisateur étant donné que les lignes sont autonomes : si cela facilite la passation des marchés en limitant les interdépendances, le volume relativement réduit d'activité ne sera pas un atout sur ce mode. Pour mémoire, métro et RER ne seront concernés qu'en 2039.

Pour la SNCF, un régime spécifique à l'Ile de France est aussi appliqué : Ile de France Mobillités peut ouvrir à la concurrence l'exploitation des nouvelles lignes dès à présent. Pour le réseau existant, la première étape concernera les lignes Transilien hors RER. Les 5 lignes de RER seront concernées à partir de 2033. Ce délai s'explique assez naturellement par la sensibilité du dossier et la complexité de l'allotissement (surtout quand il s'agit du RER C...)

Ville, urbanisme, rôle de la voiture

Et puis la décennie à venir posera encore un peu plus la question du rôle de la voiture et de la place qu'on lui accorde dans l'espace public. La Ville de Paris a fermé les voies sur berges, développé à la hussarde des pistes cyclables, pas toujours très bien conçues et parfois au détriment des autobus : si assurément le vélo est appelé à jouer un rôle plus important dans les déplacements quotidiens, en particulier les courts et moyens trajets, il faudra apaiser le climat et remettre en perspective l'ensemble des modes de déplacement... et surtout éviter qu'un mode utile mais individuel ne pénalise un mode collectif financé par la collectivité et donc par tous...

Cette décennie sera celle du recul de la place accordée à la voiture, même si celle-ci devient électrique... et même si elle arrive à être autonome (ce qui n'est pas encore totalement avéré à très grande échelle), qui ne sera acceptable par la population qu'à condition d'être financièrement accessible. En outre, toute électrique et autonome soit-elle, les transports en commun demeurent l'outil le plus efficace pour limiter la pollution et la congestion urbaine. Cela suppose donc de franchir de nouveaux paliers d'augmentation de capacité, de performance et surtout de fiabilité.

Enfin, il faut aussi espérer une évolution des mentalités et des conceptions de l'urbanisme. Il faut cesser de croire que la technique compensera tous les méfaits de non-choix politiques en matière d'aménagement du territoire et d'urbanisme. La saturation du RER A, celle du RER B aussi, sont le fait d'une tentation à l'hyperconcentration des emplois localisés de façon diamétralement opposée aux principales zones d'habitat. Il est plus que jamais temps de réinterroger ce modèle spatial. Il faudra aussi mettre en question les tentations extensives qui conduisent à une augmentation des distances parcourues au quotidien et alimentent un usage croissant de la voiture en grande couronne. Pour autant, l'alternative n'est pas une hyper-densification à l'asiatique, mais dans une évolution progressive du modèle urbain. Bref faire preuve de nuance, ce qui a tendance à se perdre ces dernières années...

Bonne année !

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Commentaires
T
Personnellement le déménagement des gares du Nord et de l'Est, un projet totalement absurde (les usagers du TGV vont être obligés de faire une correspondance avec le RER pour rejoindre Paris) et cela rend moins attractif
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T
Déménager les gares du Nord et de l'Est ça coûte cher et c'est inintéressant quant au changement TGV-métro en banlieue pour Paris.
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Q
Serait-il possible que Transportparis (ou Transportrail) analyse la faisabilité, la pertinence et le sérieux de deux propositions de deux candidats à la mairie de Paris consistant à "déplacer" le terminal Eurostar et Thalys de la gare du Nord à Saint-Denis Pleyel, et toute la gare de l'Est (sauf le futur CDG Express) vers la Villette ou Noisy-le-Sec ??
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T
Autre idée au programme rouvrir les voies sur Berges, rouvrir l' Allée de la Reine Marguerite dans le bois de Boulogne à la circulation ou il y a un projet d extension du 260 vers Neuilly et fermer l' allée de Sèvres à Neuilly à la circulation,on gagnerait car aucune route est réelle jusqu'à Boulogne aucun bus ne peut la prendre et il y a beaucoup de vélos.
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T
Pour les années 2020 autres idées Améliorer le nouveau des bus qui n' est pas au point et avoir un reseau RER/trains au point comme des trains à l' heure dont on peut compter dessus pour voyager.
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D
La SNCF et la RATP n'aurait pas des difficultés à recruter des conducteurs en Île-de-France ? Dans ce cas, l'automatisation serait forcée par les ressources humaines …
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I
A force de citer le Parisien, on a le niveau de commentaires qui va avec.<br /> <br /> <br /> <br /> Si encore c'était drôle (même involontairement)...
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T
Avec l’abandon des lignes 17 et 18 du grand Paris on pourrait largement financer la construction d’un reseau de tramway dans Paris et completer celui de la banlieue<br /> <br /> La reouverture de la petite ceinture permettrait aussi de desaturer T3 meme si on risque seulement de gagner quelques annees d’augmentation de trafics....
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T
Il serait temps de rouvrir les voies sur berges et de revoir depuis le début la politique de gauche menée depuis Delanoë qui fait empirer l' état de la circulation dans Paris et la banlieue. Le résultat est l' augmentation de la pollution tout le contraire des souhaits de la gauche.Il faudrait que les couloirs de bus soient réservés qu'aux bus il arrive que des camions y stationnent.il faut aussi finir tout les travaux qui gênent la circulation hors transport.
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T
Poursuivre la production des trains Francilien au-delà de 2021 me paraît impossible. Pour acheter des nouveaux Transilien en vue de leur mise en service pour 2025, un appel d’offres est obligatoire sachant que le marché RER NG est limité aux RER D et E
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B
Content de voir que Trilport - La Feté Milon électrifié, c' est décidé . Un grand bravo à la région IDF !
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T
Il serait envisageable de revoir le Grand Paris des Bus car certaines requêtes de la concertation semblent avoir été oubliées volontairement.je pense à partie de Boulogne entre le Pont de Saint cloud.la rue Saint Denis et la rue de l' Abreuvoir,le quai du 4 septembre ,tout transport hormis le SUBB est à au moins 10 minutes à pied.Il pourrait y avoir un bus qui irait vers Neuilly et Levallois,voir le 17eme.La D1 n est pas utilisée en entier et dans Neuilly des axes sont mal desservis,de plus la partie du bois de Boulogne ouest et Nord reste aussi male desservie qu' avant depuis Boulogne.
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T
Les sites web consacrés aux mobilités AUT IDF et Mobilités Magazine ont évoqué une baisse du budget transports en commun de l'État qui remettrait en cause plusieurs projets hors rénovation des RER (parmi les projets menacés : le prolongement de la ligne 11 de Rosny 2 à Noisy-Champs, le prolongement du T3b à Porte-Dauphine, le prolongement du T1 à Colombes, le prolongement du T11 Express du Bourget à Noisy-le-Sec, la ligne 15 Est du métro) : l'Agence de financement des infrastructures de transport ne versera à la région Île-de-France que 200 millions d’euros (au lieu des 400 millions d’euros promis). <br /> <br /> À l’approche du nouveau CPER 2020-2026, une pétition va être adressée à l'État pour augmenter son budget Transports en commun (sauver ces projets susceptibles d’être remis en cause)
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Z
Se déplacer en tramway, sans marches, sans escalators, sans ascenseurs saturés, c'est une mode urbain d'excellence, un peu comme le vélo une fois les pistes cyclables réalisées et les carrefours aménagés pour dégager la visibilité. Mais ces infrastructures ne sont pas assez prestigieuses pour les grands corps techniques dirigeant l'état, les grandes villes et agglomérations et ne donnent pas assez de travaux aux géants des travaux Publics qui réalisent des prouesses comme c'est le cas avec le GPE. <br /> <br /> Aménager le carrefour Lafayette, Dunkerque, St-Martin entre les gares du Nord et de l'Est, c'est une affaire "minable". <br /> <br /> Pourtant, une fois un tram en service, il est bondé, même dans des villes très réticentes comme ce fut le cas à Nice.<br /> <br /> Se cantonner, comme le député du Xeme et candidat à la Mairie de Paris, à la suppression des bus à remorques n'est pas de bonne augure pour l'aménagement des transports en commun dans Paris. Autant faire connaître ces programmes d'ici les élections.
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Q
OCTYS ne fait pas du bon travail car il tombe en panne très régulièrement (les fameuses panne de signalisation qui touchent tous les 2 jours ma ligne 5) !<br /> <br /> <br /> <br /> S'agissant des tramways, je ne vois pas trop la pertinence du futur T10. Par contre si on convertie enfin en tramway le TVM et qu'on le fusionne avec le futur T10, alors là ça donnerai quelque chose d'intéressant dans un secteur non desservi par le Grand Paris Express.
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V
Le sujet de l'année va aussi être la négociation du prochain CPER. On peut craindre que l'État ait décidé d'abandonner la Région, considérant qu'il paie suffisamment sa part avec le Grand Paris Express. Si aucun accord n'est trouvé pour revoir la participation de l'État à la hausse les conséquences seront dramatiques...<br /> <br /> <br /> <br /> Niveau métro on peut espérer la mise en chantier voire peut-être l'ouverture dans la décennie de l'extension de la ligne 1 à Fontenay. Celle de la ligne 10 va devoir trouver son financement et ce ne sera pas avant au moins 15 ans je le crains... Une opération en revanche probable sous peu est la fusion des lignes 3bis et 7bis (sans ouverture d'Haxo) en lien avec le déploiement du MF19. Il y a aussi urgence à prolonger les lignes 7 et 12 jusqu'au Grand Paris Express, de courtes extensions raisonnablement coûteuses qui renforceront le maillage.<br /> <br /> <br /> <br /> Je reste sceptique en ce qui concerne l'automatisation de la ligne 13. Son intérêt sera minime alors qu'OURAGAN fonctionne enfin et que le problème de la fourche ne sera pas réglé. De plus le coût annoncé de 750M€ a de quoi faire réfléchir. Pour mémoire celui du débranchement était évalué à 800M€. Et sachant que l'extension de la ligne 14 ne va rien désaturer du tout, croyez-moi qu'on va de nouveau en entendre parler!<br /> <br /> Pour le reste du réseau il faut examiner au cas par cas. L'automatisation est très coûteuse et n'est intéressante que pour les lignes très sollicitées qui nécessitent une grande souplesse d'exploitation. À mon avis, outre la ligne 13, les lignes 7 et 9 sont les candidates idéales. Pour les autres OCTYS fait du bon travail et un tel investissement est inutile.<br /> <br /> <br /> <br /> En ce qui concerne le tramway il est vraisemblable que l'on arrive dans le creux de la vague, ce qui extrêmement dommage. On croise les doigts pour l'établissement d'un Schéma Directeur après les régionales de 2021. Ceci dit le T1 devrait gagner Rueil et Fontenay, le T7 Juvisy (espérons!) et le T8 Rosa Parks. Sans oublier la suppression du Translohr qui, je vous le prédis, se rapproche à grands pas vu le mouvement qui s'amorce à Nancy et Clermont-Ferrand!<br /> <br /> Reste le sujet du tramway dans Paris, qui n'est pour le moment qu'un doux rêve. Peut-être que la prochaine mandature fera avancer les réflexions? Les mentalités parisiennes semblent lentement devenir favorables à ce type de projet, en témoigne le «quasi» consensus actuel contre le périphérique.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au RER on peut espérons une simplification des ligne C et D qui leur permettra d'enfin effectuer un mass transit digne de ce nom. Lentement et sûrement le RER NG va quand même améliorer le trajet quotidien des Franciliens. Le Grand Paris Express, sans devoir être vu comme la solution à tous les maux, rebattra les flux sur certains axes et offre des espoirs d'améliorations.<br /> <br /> <br /> <br /> Globalement on peut toutefois dire que les investissements lourds ne seront pas au programme, surtout après le Grand Paris Express. À part peut-être la LNPN, le doublement de Châtelet-Gare du Nord et l'Interconnexion Sud semblent repoussés aux calendes grecques. Le GPE lui-même va probablement encore être revu à la baisse et l'achèvement des lignes 17 et 18 semble compromis. Pour le mieux? Et pourtant, on peut être sûr que le trafic va continuer d'exploser et que les habitants seront demandeurs d'alternatives à l'automobile. Espérons que les décideurs sauront prendre leurs responsabilités...
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D
Avec l'ouverture du rer E à La Défense puis de la ligne 15, avec l'ouverture de la ligne 14 au carrefour Pleyel puis de la 15 à la Plaine-Saint-Denis, je ne peux que souhaiter à ces quartiers une hyper-densification à l'asiatique. Pourquoi ça devrait en être autrement ?
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T
Et les trolleybus en ile de France il y a des projets concrets?dans Paris et la proche banlieue.Et les semis métros il y a des projets il y a ça en Allemagne sorte de métro qui est en banlieue un métro et en ville comme à Bonn un tramway.Et les bus guidés ?comme en Australie bus qui roulent sur les voies ferrées.Voici des idées pour les futures années....
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I
Il y a des références officielles de la décision d'électrifier Trilport - La Ferté Milon ?
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P
C'est marrant comment on a chacun nos petites obsession ! De ce côté ci (et seulement ici on dirait bien), c'est le trolleybus...<br /> <br /> <br /> <br /> Vivement l'automatisation intégrale du métro, ça prendra des décennies, mais on peut voir actuellement avec les ligne 1 et 4 que ça reste le meilleur moyen d'assurer un service d'intérêt général, au service de la population. La 4 est en cours, la 13 sera la prochaine, faudra voir les suivantes. Je doute qu'on lance quoi que ce soit sur les lignes 2, 5 et 9 tant que le MF01 ne sera pas en bout de vie, ce qui prendra un moment. Celles qui auront le MF19 pourront peut-être automatisées plus facilement, et suivant la fréquentation, alors la 7 serait la plus indiquée pour être la suivante ? Si on tient une automatisation tous les 10 ans, ça sera déjà pas mal. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour ce qui est des retards des grands projets, c'est un mélange de ratages techniques, d'oppositions locales et surtout de manques de financement. L'extension de la 11 jusqu'au bout, c'est pas que quelqu'un n'en veut pas, c'est juste qu'on ne sait pas où trouver les sous. <br /> <br /> <br /> <br /> Enfin, pour voir comment ça va évoluer dans les 10 prochaines années, je regarde ce qui s'est passé au cours des 10 dernières : il n'y a pas eu de gros changement structurel. Le fait le plus marquant est en fin de compte que la ville de Paris semble se replier sur soi, mépriser ouvertement la banlieue, et privilégie les transports individuels de courte distance des habitants de Paris (vélos, trottinettes) au détriment des transports en commun (comme on le voit avec le ralentissement des bus, la réticence à financer les projets lourds) et des voitures, quand bien même elles ne pollueraient pas.
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B
Je doute que l'automatisation des lignes se justifie pour contrer les grèves. Les régulateurs des lignes automatisées restent des agents susceptibles de se mettre en grève et de perturber ponctuellement, partiellement ou complètement le fonctionnement des lignes automatisées. Les agents sélectionnés soigneusement, après enquête approfondie, ne sont pas grévistes, qui peut assurer que cela restera ainsi tout le temps?<br /> <br /> Les coûts de l'automatisation sont justifiés par la réduction de la masse salariale des conducteurs et la souplesse de l'exploitation pour faire face à des pics d'activité. Les grèves longues se répétant tous les 20-25 ans ont peu d'effet pour justifier les évolutions actuellement en cours. <br /> <br /> On peut aisément imaginer qu'avec le développement de I'Intelligence Artificielle, le nombre d'agents résiduels à l'exploitation diminuera et que ces tâches pourront être externalisées dans des pays à bas coûts de main d'euvre. Dans ces perspectives, les avantages de l'automatisation n'en sont qu'à leur début.
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C
Bonjour.<br /> <br /> L'automatisation est une avancée technique certaine, mais pour contrer l'effet des grèves ? <br /> <br /> Une ligne automatisée, pour être bloquée, ne nécessite plus que 60 conducteurs se mobilisent mais au bas mot une dizaine de personnes... Il suffit de voir l'état du réseau de Lille le 5 décembre dernier...
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T
Bonjour. En ce qui concerne le Grand Paris Express, quand est-ce que l'on peut s'attendre à la mise en chantier des segments est et ouest de la ligne 15? La seule mention de travaux sur ces deux segments que j'ai pu trouver sur internet est un communiqué de la SGP datant de 2017, qui mentionne le début des travaux préparatoires sur la ligne 15 ouest.
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N
Bonjour <br /> <br /> Les décennies débutent bien en année 0 et finissent en 9.
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