Airbus, la RATP et leurs drôles d'engins volants autonomes
C'est la dernière trouvaille technologique et naturellement, le simple fait d'être nouveau et auronome en fait forcément un produit d'avenir prêt à passer du stade de la recherche à celui de l'exploitation de masse.
Il s'agit donc cette fois d'inventer une sorte d'hélicoptère électrique et autonome en guise de taxis volants. Airbus est à l'initiative de ce projet auquel s'intéresse la RATP. Objectifs : une trentaine de points d'arret espacés d'une trentaine de kilomètres, reliés à environ 150 km/h et à un tarif de l'ordre de 2 à 3 €/km.
Neanmoins, même la Direction Générale de l'Aviation Civile émet de sérieux doutes sur de telles perspectives. Il est d'abord interdit de voler à moins de 2000 m d'altitude au-dessus de Paris, où le trafic aérien est déjà assez conséquent. L'autonomie de ces nouveaux engins peut aussi faire question et au-delà les modalités de rechargement des batteries, ou encore l'équilibre entre la masse des batteries et la capacité du module...
Plus globalement, une question sociologique se pose : sommes-nous prêts à accepter d´avoir un flux d'aéronefs au-dessus de nos têtes pour un mode de transport destiné à un marché de niche vu le prix avec tout de même quelques risques sécuritaires non négligeables pour les occupants comme pour ceux qui sont dessous ?
Bref, de la cogitation en chambre d'ingénieurs certainement brillants à la réalité quotidienne, il y a certainement encore quelques étapes à franchir. L'innovation de rupture, pourquoi pas mais encore faut-il atteindre un certain niveau de pertinence et d'acceptabilité .