Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
7 décembre 2017

Parc bus RATP : après les hybrides ?

Après la décision d'Ile de France Mobilités d'arrêter les commandes d'autobus hybrides au vu de leur faible avantage économique, l'avenir de la motorisation du parc de la RATP est assez incertain. Le Plan Bus 2025 de l'entreprise a pour cible un équipement à 80% en véhicules électriques... mais encore faudrait-il que le marché s'agite. Et pour qu'il s'agite à une échelle aussi vaste que celle de la RATP, les zones d'ombre sont encore nombreuses, à commencer par l'autonomie, le type de recharge, la dépendance vis à vis de systèmes captifs de captage du courant, le coût de possession des véhicules et de leurs batteries. Pour l'instant, seule la ligne 341 est équipée de Bluebus électriques et 3 autres lignes de la RATP (72, 115 et 126) ont été annoncées avec différents types de captage, mais on peut tout de même considérer que vue la taille du parc de la RATP, il sera difficile de juxtaposer durablement différentes solutions techniques et qu'il faudra donc choisir... En l'état actuel, cette sélection est difficile.

Les dernières livraisons d'autobus hybrides sont en cours : ainsi, le parc sera constitué de 800 voitures dont :

  • 237 GX337
  • 16 Citélis 12
  • 187 Urbanway 12
  • 191 Lion's City
  • 153 Urbanway 18
  • 14 GX427
  • 2 GX437

271117_176courbevoie-bezons

Courbevoie - Avenue Marceau - 27 novembre 2017 - Au final, la part des hybrides ne dépassera pas 17% du parc de la RATP. Les amateurs pourront donc s'amuser à les traquer hors de leurs lignes habituelles : voici un exemple avec ce GX337 du dépôt de Charlebourg sur la ligne 176 alors qu'il est affecté habituellement à la ligne 73. © transportparis

En attendant, la filière au gaz naturel profite de ce flou électrique puisque, après les 104 Lion's City, débutera prochainement la livraison de 48 Urbino 18, constituant la première percée de Solaris à la RATP. En outre, elle a récemment attribué un marché plafonné à 200 véhicules à IvecoBus qui placera des Urbanway 12.

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Et hybride solaire et matière compostées(gazon coupé/feuilles mortes) selon la météo cela donnerait quoi?<br /> <br /> <br /> <br /> L'électricité on la paie pas le soleil,le reste c'est du recyclé.
Répondre
T
@transportparis<br /> <br /> Espérons que la FNAUT arrive à pousser l'idée du trolleybus. <br /> <br /> Après tout le 176 ne devait-il pas être converti après guerre ?<br /> <br /> <br /> <br /> Les Heuliez hybride sont quand même bien plus agréables que les Agora Line qui commencent à tomber en ruine (plancher parfois déformé, vitres qui se décollent de la paroi, confort médiocre), donc je ne me plains pas quand ils se retrouvent sur le 176...<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon je dois dire que je suis toujours étonné par la "beauté" de vos photos.<br /> <br /> Celle ci-dessus a été prise à deux pas de chez moi, mais elle rend une impression bien meilleure de l'environnement local que celle que j'ai "en réel".
Répondre
C
Et il faut 200 bus (+ les dépôts qui vont avec) pour le Grand Paris des Bus.<br /> <br /> <br /> <br /> A lire absolument l'interview de Laurent Probst Directeur Général de IDFM et en particulier sur les couts des bus.<br /> <br /> http://www.ville-rail-transports.com/acteurs/voulons-ecologiques-france/<br /> <br /> Pour résumer ils sont dans la m.... toutes les solutions sont beaucoup plus chères que le Diesel. Il faut remplacer les batteries des bus élecriques à mi-vie ce qui fait exploser les coûts (et là aussi on ne parle même pas des coûts d’adaptation des dépôts).<br /> <br /> ----<br /> <br /> Laurent Probst. Le bus diesel revient à 230 000 euros l’acquisition, à 500 000 euros en possession sur 15 ans.<br /> <br /> <br /> <br /> Le bus au gaz, entre 260 000 et 300 000 euros l’acquisition, à 700 000 euros en possession sur 15 ans, y compris l’adaptation des dépôts.<br /> <br /> <br /> <br /> Le bus hybride, respectivement 400 000 euros et 900 000 euros, pour seulement 10 à 20 % d’émission en moins qu’un bus diesel..<br /> <br /> <br /> <br /> Le bus électrique, à 580 000 euros l’acquisition. Du fait du manque de retour d’expérience, il y a une grande incertitude sur le coût de possession. Pour en savoir plus, au niveau européen, la Commission contribue au financement du programme ZeEUS, précisément afin d’avoir un retour d’expérience. Aujourd’hui, on estime que le coût de possession s’établit entre 1 million et 1,5 million sur 15 ans. <br /> <br /> ----
Répondre
L
Correction : 500 voitures doivent être réformées dans les 24 mois à venir.
Répondre
L
C'est même l'avenir à court terme qui est incertain.<br /> <br /> Sachant qu'environ 500 voitures (tous les chiffres sont arrondis, mais je pense assez exacts) doivent être réformées dans les 48 mois à venir (40 Citaro, 250 Agora Line et 200 NL223) et que 100 (à gaz) sont commandés (50 Solaris et 50 Scania), connaissant les délais de livraison, on se demande comment la jonction va être faite.<br /> <br /> Allons nous racheter du matériel à Cluj (Roumanie) ou Tunis ?
Répondre
G
> Après la décision d'Ile de France Mobilités d'arrêter les commandes d'autobus hybrides au vu de leur faible avantage économique, l'avenir de la motorisation du parc de la RATP est assez incertain. <br /> <br /> <br /> <br /> Concrètement, les bus hybrides sont-ils plus ou moins avantageux que les bus diesel ?
Répondre
Publicité