Les contrats RATP et SNCF attaqués
L'association UFC Que Choisir a décidé de porter recours devant le tribunal administratif les nouveaux contre les nouveaux contrats signés entre le STIF, la RATP et la SNCF respectivement pour les périodes 2016-2020 et 2016-2019. L'association dénonce les carences en matière de préservation de l'intérêt des usagers, avec de trop faibles incitations sur la régularité et des conditions évasives de dédommagement en cas de perturbations durables. Elle met en avant par exemple que les malus qui peuvent être imputés aux opérateurs ne représentent au maximum que 2% de la subvention octroyée. Elle demande aux candidats aux élections régionales - et donc à la présidence du STIF - de s'engager sur une révision du montant des malus et sur une automaticité des dédommagements aux voyageurs.
Deux demandes qui semblent cependant difficiles à satisfaire : le réexamen des malus à la hausse pourrait être obtenu mais dans une révision globale de l'économie des contrats avec en contrepartie une hausse des coûts d'exploitation pour financer ces pénalités. A n'en pas douter, de nouvelles passes d'armes entre le STIF et ses exploitants, grippant durablement toute mécanique d'amélioration. Autre élément, l'automaticitité des dédommagements deviendrait probablement systématique selon la définition donnée à la récurrence des difficultés subies par les voyageurs. L'un dans l'autre, le voyageur serait-il réellement gagnant ?